Capitaine Phillips (Cinépalmes, Ritz, Rex)
Cinq nominations, deux Oscars (Philapelphia en 1993 et Forrest Gump en 1994) et peut-être bien un troisième. Tom Hanks livre une performance époustouflante dans Capitaine Phillips de Paul Greengrass.
En 2009, quatre pirates somaliens arraisonnent le navire Maersk Alabama de cargaison de Richard Phillips et son équipage. Le calvaire dure cinq jours. Ils demandent une rançon mais les choses se compliquent très vite et le capitaine Richard Phillips se retrouve pris en otage dans un canot de sauvetage avant l’intervention des militaires américains.
Le film, qui cherche à représenter les faits réels autant que possible, plonge les spectateurs presque immédiatement dans l’action sans romance ni actions inutiles. Richard Phillips monte à bord sachant parfaitement que son équipage prend un risque à traverser si près des eaux somaliennes… et son a priori se révèle justifié.
Le film pourrait même être confondu avec un documentaire. Le décor et les étapes précises de la prise d’otage ont été respectés. Le huit-clos étouffant du capitaine dans le canot de sauvetage du Alabama qui domine le film communique parfaitement la peur, la chaleur, la concentration et la soif au long de plusieurs jours.
Greengrass réalise un film sous haute tension. Une tension qu’il a voulu garder réelle entre les acteurs. Il aurait même décidé de ne pas faire rencontrer les acteurs de l’équipage – Tom Hanks inclu- et les acteurs somaliens avant le tournage de l’assaut afin que leur malaise soit réel. Et ce à la fois pour les somaliens qui découvraient Tom Hanks pour la première fois et pour l’équipage qui aurait ressenti une sorte de terreur à l’approche des « pirates ».
Il s’agit également d’un vrai navire, d’un véritable équipage, de navires de la Marine et de membres des Navy SEALS.
La performance bouleversante de Tom Hanks est au coeur du long-métrage. La caméra est rivée sur lui à tout moment et grâce à ce talent bien particulier qui lui est propre, l’acteur réussit, une fois de plus, à livrer toute la gamme d’émotions possibles au public.
Les deux dernières séquences, où Tom Hanks lui-même semble ressentir une multitude d’émotions à la fois, lui ont peut-être assuré un troisième Oscar. Un monsieur-tout-le-monde touchant, comme tant de rôles auparavant (Forest Gump, Appolo 13, Il faut sauver le soldat Ryan, Seul au monde, Philadelphia) mais qui lui réussit si bien.
Mais la pitié que peut susciter sa performance n’aurait pas été si réussie sans les jeux de rôle très crédibles des acteurs somaliens. Mauvais et détestables, le spectateur souhaite qu’ils partent ou qu’ils meurent. Ce qui est peut-être dommage car le débat de la pauvreté et de la mondialisation n’est évoqué qu’à une seule reprise.
Quelques détails à signaler néanmoins. Malgré le stress et l’épuisement au long du film, la durée de cinq jours de prise d’otage n’est pas palpable. Est-ce un choix du directeur? Et Richard Phillips lui même, après avoir vu le film, indique modestement que son équipage n’est pas assez mis en avant.
Mais Capitaine Phillips est à voir, sans hésiter. À la fois pour le jeux des acteurs, pour son réalisme et pour le talent indéniable de Tom Hanks.
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Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel… En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas.
100% Cachemire (Cinépalmes, Ritz)
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Aleksandra et Cyrille forment un couple très chanceux très tendance qui apparemment a tout. Enfin tout, sauf un enfant. Alekseï, petit garçon russe de 7 ans va débarquer dans leur vie…