Suite à la polémique autour de la [prise en charge du chien Papy]urlblank:http://www.zinfos974.com/Le-chien-Papy-battu-et-jete-a-la-mer-est-mort_a104365.html par l’association RPA (Réunion protection animale) et son euthanasie à la clinique du Front de mer à Saint-Paul, le rapport de son état de santé nous a été communiqué.
Les propriétaires (non officiels car le chien n’était pas identifié) accusent l’association d’avoir « tué » leur chien. L’association avait des soupçons d’actes de violence qu’aurait pu subir la bête, notamment [un coup sur la tête et une tentative de noyade]urlblank:http://www.zinfos974.com/Le-chien-Papy-battu-puis-laisse-pour-mort-en-pleine-mer_a104262.html .
Si cette hypothèse ne peut être confirmée, Papy, ou « Modjo » selon les propriétaires, était dans un piteux état et en effet entre la vie et la mort au moment de son sauvetage.
L’association RPA reproche donc aux propriétaires d’avoir négligé le chien, le laissant en liberté dans les rues de la ville dans un état de souffrance important pendant plusieurs mois.
« Chien comateux, hypo-réactif (…) et en hypothermie à 36°C »
Dans le rapport fourni par la clinique vétérinaire et « relu par une personne extérieure pour éviter toute contestation par les propriétaires », précise-t-elle, on ne peut que constater avec tristesse l’état de santé déplorable de Papy.
« Chien comateux, hypo-réactif (…) et en hypothermie à 36°C », lit-on. Il était également « en état de choc » avec une « tachycardie » et un « pouls faible ».
Il avait également des tumeurs au niveau des sinus et du cerveau et de nombreux vers parasite dans l’œsophage et l’estomac. Les vétérinaires ont également noté « une déformation du crâne ».
Tout cela sous « de nombreuses bourres de poils et de sable en grande quantité nécessitant une tonte partielle et plusieurs shampoings ».
L’équipe vétérinaire affirme avoir géré l’état de choc, ce qui n’a entraîné aucune amélioration de son état neurologique. Après des crises convulsives, un état toujours comateux et une douleur importante malgré l’administration de morphine, un choix a donc été pris.
« Étant donné l’absence d’options thérapeutiques envisageables et la souffrance animale, une euthanasie a été réalisée pour des raisons éthiques », concluent-ils.