La vue, une faculté indispensable dont il est difficile de se passer sans que cela ne nous handicape lourdement ou nous rende dépendant d’une tierce personne pour exécuter nos tâches quotidiennes.
Bien souvent, les professionnels affirment que « la personne malvoyante ne se plaint pas de ne plus voir, elle se plaint de ne plus lire, de ne plus se déplacer de façon autonome ».
Ce qu’on appelle la basse vision est le résultat pour une personne âgée de la dégénérescence maculaire liée à l’âge dans 90% des cas, souvent dès 65 ans. Les pathologies qui en résultent sont la rétinopathie diabétique, la forte myopie, la séquelle de décollement de la rétine, le glaucome…
La France a accumulé du retard en matière de rééducation de la basse vision. Or, il est actuellement possible de développer une efficience visuelle chez la plupart des personnes âgées grâce à une prise en charge spécifique.
La rééducation visuelle n’est pas simple et impose un protocole strict si l’on veut que le patient puisse retrouver une autonomie dans la vie quotidienne et une confiance profitable à la réinsertion sociale et économique ou encore une réinsertion professionnelle. Pour ce faire, il faudra d’abord évaluer de façon exhaustive le déficit visuel.
Les déficients visuels, le grand public et les professionnels sont donc invités à une conférence ce samedi 27 mars à 14h au centre Horus du Port, 4 bis boulevard de Verdun, face à la clinique Avicienne. Le professeur Christian Corbé, médecin général inspecteur et vice président pour la prévention de la cécité informera sur les possibilités d’une prise en charge de médecine sensorielle rééducative.