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La majorité composite de Nassimah Dindar est-elle réellement menacée ?

Il y a d'abord ces deux élections cantonales partielles à Saint-Denis et à Saint-Leu. Dans l'hypothèse d'une défaite de deux éléments importants de sa majorité composite, Jean-Claude Fidji et Thierry Robert, le rapport de force va-t-il s'inverser ? En tout cas, la droite y travaille, mais pas que la droite...

Ecrit par Jismy Ramoudou et Melanie Roddier – le vendredi 02 octobre 2009 à 08H05

Ce week-end va sans doute sembler un peu plus long à la présidente du Conseil général. En effet, le résultat des deux élections cantonales partielles de Saint-Denis et Saint-Leu, pourrait remettre en cause la majorité composite de Nassimah Dindar.

Ce n’est bien sûr qu’une hypothèse, mais celle-ci est tout de même plausible. Et ce même si à Saint-Leu, Thierry Robert est en bien meilleure posture que Jean-Claude Fidji à Saint-Denis, à l’occasion de ce deuxième tour de l’élection cantonale partielle. Rappelons que seuls 66 voix séparent le candidat socialiste de son adversaire de droite, Jean-Jacques Morel.

L’hypothèse d’une défaite ou non de Jean-Claude Fidji ou/et Thierry Robert pose d’ores et déjà la question du renouvellement de la Commission permanente. Il y a aujourd’hui trois postes vacants. Celui de Maurice Gironcel, ex-premier vice-président devenu inéligible, et les deux sièges laissés libres par Isabelle Poudroux et Jean-Claude Fidji après l’annulation de leur élection.

La droite a déjà annoncé qu’elle présentera un candidat à chaque poste à pourvoir, et ce “pour obliger Nassimah Dindar à renouveler toute sa Commission permanente, une opération qui n’est réglementaire que lors d’une assemblée plénière du Conseil général”.

Toutefois, Nassimah Dindar peut encore maintenir sa Commission permanente en l’état, car les textes permettent un nombre très variable de vice-présidents. Mais en cas de réelection de Jean-Claude Fidji et Thierry Robert, pourra-t-elle se passer de ces deux soutiens importants ? Le renouvellement de la Commission est désormais incontournable.

Mais aujourd’hui, Nassimah Dindar doit faire face à deux problèmes. Le premier, au moins deux élus de droite de sa majorité composite, ont dit en coulisses, vouloir rejoindre leur famille politique originel, c’est-à-dire l’opposition du Conseil général.

Le deuxième, le désordre social créé par le dossier de l’Arast, est devenu “une excellente raison ou un excellent prétexte pour d’autres de quitter le groupe majoritaire, histoire de ne pas trop se mouiller dans ce climat antisocial, surtout avant les prochaines élections régionales”, explique un conseiller général de gauche.

Ainsi, quel que soit le résultat de ces élections cantonales partielles, Nassimah Dindar va devoir renouveler sa Commission permanente. Cette fois-ci, elle n’y échappera pas. Ses amis de l’UMP, parti auquel elle appartient, et de la droite, ont hâte d’y être…

 

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