Ce lundi était programmée une réunion entre les représentants syndicaux de la ville de la Possession et les élus. Mais les premiers n’ont pas répondu présent.
« Nous avons eu la déception après de longues minutes d’attente de faire un seul constat : des chaises vides ! » déplore la mairie de la Possession dans un communiqué.
« Alors que nous, l’équipe municipale, avons multiplié les explications concernant nos propositions de mesures sociales envers les agents les moins bien payés (plus de 80% d’agents concernés), et expliqué que seuls 10% environ des agents (touchant souvent les plus hauts salaires) sont concernés par une baisse de leur prime, les syndicats sont en passe de rompre le dialogue social qu’ils ont pourtant tellement attendu et réclamé« , tient à rappeler la mairie.
« Nous osons espérer que les responsables syndicaux n’oublient pas qu’ils ont été élus pour représenter l’ensemble des agents de la ville, et en aucun cas un intérêt personnel voire politique. La volonté de monter une intersyndicale ne doit pas non plus enlever à chacun sa liberté de jugement« , poursuit le communiqué.
Une seconde réunion est programmée ce mardi 10 mars à 11h00. La mairie souhaite toujours « prioriser les 550.000 euros d’actions sociales que nous souhaitons redistribuer aux agents qui ne bénéficiaient pas de primes dans le passé, car il s’agit bien pour nous de créer, non pas de l’austérité mais de la justice sociale ! »
Mais la mairie prévient. « Faute de pouvoir discuter avec les syndicats, nous serons obligés de prendre entre élus les décisions les plus justes, et de les communiquer directement avec l’ensemble du personnel au plus vite, afin de mettre fin à l’attente dans laquelle ils se trouvent« .
La mairie programme sur les prochaines années le démarrage du plan de titularisation, la prise en charge de la mutuelle pour les agents, la mise en place (déjà votée) des chèques déjeuners pour les emplois aidés, la prise en charge des frais de déplacement domicile/travail, la mise en place d’un plan de formation, une prime de départ à la retraite, un avancement d’échelon, la mise en place de CDI pour les intégrés ainsi qu’une prime pour les CDD et les intégrés qui ne bénéficient d’aucune prime.