Autour d’un public majoritairement scolaire, la ligue des droits de l’homme et l’Union des familles laïques ont commémoré la loi de 1905 instituant la neutralité de l’Etat à l’égard de toutes les croyances et de tous les cultes.
L’occasion pour les élèves de l’école des Lilas et de l’école du Bas de la Rivière de montrer ce qu’ils avaient appris sur le sujet. Notamment à travers des discours rappelant les principes de cette loi sur la laïcité : « à l’école on n’a pas le droit de montrer sa religion », a clamé une des élèves présentes. Juste après les différentes prestations des enfants, les associations sont intervenues à leur tour, à commencer par le président de l’Union des familles laïques.
« La laïcité, c’est le droit de croire ou de ne pas croire en quelque chose […] elle permet d’avoir un amour de l’humanité ne se limitant pas à un amour de castes […] c’est ce qui fait que le monde sera plus beau », a déclaré ce dernier.
« Un travail utile »
Cette manifestation qui se tient sur l’île depuis maintenant dix ans permet également d’évoquer d’autres valeurs qui sont la liberté et l’égalité qui se rejoignent dans le concept de laïcité comme l’ont explicité les marmailles. En ce sens, Daniel Cadet, président du centre d’entraînement aux méthodes actives, a tenu à féliciter le travail des enseignants : « ils ont fait un travail utile et nécessaire pour les enfants », s’est il réjouit.
Daniel Cadet a aussi précisé que dans un contexte où les guerres au nom d’une religion dominent l’actualité, cette manifestation prend tout son sens : « Doit-on se battre pour une religion ? » a t-il demandé aux élèves.
La commémoration a également été rythmée par la prestation du chanteur de maloya, Tiloun qui a transmis un message fort à travers son texte.