La réunion d’il y a quinze jours aura porté ses fruits. Lilianne Boisedu, au nom du collectif mais aussi de son groupement économique i[« Propreté 974 »]i a eu confirmation de la dérogation des contrats passant de six mois actuellement à un an. C’était l’une des revendications du KPLV.
i[« Messieurs Brunetière et Boisson (respectivement secrétaire général de la préfecture et sous-préfet chargé de la jeunesse et de la cohésion sociale), nous ont expliqué qu’il leur était impossible de faire sauter l’arrêté préfectoral quant à la durée de ces contrats aidés. Cependant, cette dérogation a été rendue possible en considération de notre projet bien constitué » ]i, explique-t-elle.
Malgré cette avancée, l’horizon se fixe à 15 jours pas plus. i[« Je dois faire une demande d’une trentaine de contrats »]i, précise Lilianne Boisedu, i[« Mais nous resterons vigilants quant à l’application de ces promesses, sans quoi nous retournerons devant les grilles de la préfecture comme cela a été le cas ces trois dernières semaines tous les jeudis ».]i
Nouveauté issue des discussions : la création d’un syndicat patronal devant réunir tous les chefs d’entreprises dans le domaine de la propreté. Une manière d’avoir un peu plus de poids et de légitimité, un peu à la manière du COSPAR auquel le Medef avait apporté sa contribution.
b[Pas de nouvelle structure pour piloter les contrats aidés]b
De son côté, Jean Alain Cadet, également du Kolectif pou La Vérité et de l’association Citoyens contre le chik, doit remettre au 1er juin l’état des lieux du désormais fameux i[« Plan ravines ».]i Son rapport, très attendu, donnera des pistes à l’autorité préfectorale. Il doit notamment organiser la distribution sur les 300 ravines que compte l’île des 1.000 emplois aidés dans le domaine de la valorisation des espaces verts.i[ « De ces emplois sont concernés aussi bien des agents d’entretien que des médiateurs »,]i souligne Lilianne Boisedu. i[« Malgré ce dialogue constructif avec la préfecture, le collectif attend toujours des réponses aux courriers adressés aux collectivités départementales et régionales »,]i continue-t-elle.
Cependant, la demande de mise sur pied d’une structure autonome pour gérer la distribution des contrats aidés n’est pas à l’ordre du jour. i[« L’ADI, le Pôle emploi, de nombreux organismes gèrent déjà la question de l’emploi »]i, a précisé la préfecture selon le collectif, d’où l’intérêt de ne pas ajouter une structure supplémentaire.