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La fermeture des écoles par les maires de droite est « une prise d’otage » pour Thierry Robert

Les 11 puis 14 maires de droite et du centre ont annoncé vouloir garder portes closes de leur mairie et de leurs écoles lundi prochain. Les édiles mobilisés veulent protester contre la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités face à un transfert de compétences qui n’a cessé de croître ces dernières années. Attendu sur […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 06 novembre 2014 à 06H34

Les 11 puis 14 maires de droite et du centre ont annoncé vouloir garder portes closes de leur mairie et de leurs écoles lundi prochain. Les édiles mobilisés veulent protester contre la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités face à un transfert de compétences qui n’a cessé de croître ces dernières années.

Attendu sur l’attitude qu’adoptera sa commune vis-à-vis de ce mouvement, le député-maire de Saint-Leu a affirmé ce mercredi soir qu’il ne fallait pas compter sur lui pour « prendre en otage une nouvelle fois les parents d’élèves à des fins politiques ». Le message est clair : les écoles de Saint-Leu ouvriront normalement ce lundi. Thierry Robert fait part ailleurs le pari que le rectorat demandera aux communes concernées de rattraper les heures de cours perdues. Un bras de fer avec le recteur qu’a déjà pu vivre Saint-Leu l’année dernière avec sa fête de la Salette.

Sur l’opportunité de ce mouvement de grogne porté par des communes de droite, Thierry Robert ne se laisse pas berner. « A tous ceux qui parlent de mouvement citoyen, je réponds qu’il s’agit bien d’une campagne politique d’un camp contre un autre et dont les écoliers et leurs parents seront les principales victimes », assure le député.

Pour lui, annoncer si tard une telle décision prend de court « les familles qui n’ont pas eu le temps de s’organiser ». A Saint-Leu, pour l’anecdote, seuls les services techniques et administratifs feront le pont.

Sur la forme, Thierry Robert assure qu’il aurait été « préférable d’attendre la tenue prochaine du congrès des maires pour taper du poing sur la table et réclamer des moyens financiers à la hauteur de nos missions et de la situation économique » car sur le fond, la revendication est « légitime et connue », selon lui.

« En baissant la Dotation Globale de Fonctionnement des communes réunionnaises, le gouvernement fragilise l’avenir de nos territoires et crée de nouvelles conditions sociales potentiellement explosives. Mais en tant qu’élus, nous devons œuvrer pour l’intérêt général et supérieur de La Réunion. Notre île compte plus de 120.000 illettrés et si nous voulons faire avancer La Réunion, ne prenons pas en otage les écoliers et leurs professeurs », appuie le député-maire de la 7e circonscription.

 

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