La directrice de Miss Réunion, Amida Hussein, sera jugée pour recel d’abus de biens sociaux les 7 et 8 décembre prochains, selon le Journal de l’Île. Et elle ne sera pas la seule. Il s’agit de sa possible implication, avec plusieurs autres personnes, dans l’affaire Govindamal.
Pour rappel, Gérard Govindamal, ex-homme d’affaires de Saint-Pierre, patron de bars et restaurants, est poursuivi pour une longue liste de magouilles. Plusieurs personnes ont traité avec le Saint-Pierrois et se retrouveront devant le tribunal correctionnel, dont Amida Hussein.
Mise en examen pour recel d’abus de biens sociaux en septembre 2016, elle avait bénéficié d’un non-lieu de la part du procureur. Mais le juge d’instruction a préféré que la directrice soit jugée. Il s’agit d’une somme de 5.000 euros à cause de chèques encaissés dans le cadre d’un prêt d’argent personnel, provenant d’une société de Gérard Govindamal.
Mais selon le journal, le plus « troublant » serait le contexte de son apparition dans le dossier. Il y en aurait eu pour plus de 20.000 euros de chèques. Après avoir menti, elle avait enfin reconnu l’existence d’un partenariat avec l’homme d’affaires. De plus, le Blue Angel, établissement de Gérard Govindamal, avait accueilli un évènement de Miss. Et la compagne du patron faisait partie, quelques mois plus tard, du jury de l’élection des Miss. Mais seul le prêt « marron » de 5.000 euros a été retenu par la justice.