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La couveuse d’entreprise Réu.Sit s’installe dans l’Est

Déjà présente dans le reste de l'île, la couveuse Réu.Sit ouvre de nouveaux locaux dans l'Est, à Saint-André. Les futurs créateurs d'entreprise de l'Est bénéficieront d'un soutien juridique et comptable dans leurs démarches avant l'immatriculation.

Ecrit par Karine Maillot – le jeudi 01 avril 2010 à 18H22

En pleine crise économique, alors que les conditions ne sont pas favorables à la création d’entreprise, les entrepreneurs qui ont le courage de se lancer dans l’aventure doivent plus que jamais être soutenus dans leur projet.

La couveuse d’entreprise Réu.Sit (Réunion Situation) ouvre de nouveaux locaux dans l’Est afin d’accueillir les futurs chefs d’entreprises, les soutenir et les guider dans la concrétisation de leur projet.

L’association, qui existe depuis maintenant 10 ans, permet aux créateurs d’entreprise de tester leur activité afin de vérifier la viabilité de leur projet avant toute immatriculation mais aussi une formation « pour renforcer leur professionnalisme et pérenniser leur future entreprise ». Elle offre également un soutien juridique et comptable. Déjà présente dans le Nord, le Sud et l’Ouest, elle ouvre des nouveaux locaux le 6 avril prochain dans l’Est, à Saint-André, chemin Lefaguyes. « Cet aménagement a pour objectif d’offrir un véritable espace de travail (hébergement physique) pour nos créateurs », indique Pascaline Ponama, responsable de développement.

Réu.Sit signera aussi ce jour-là une convention partenariale avec le Pôle Emploi qui devrait permettre « une meilleure orientation des créateurs vers le dispositif couveuse ainsi qu’une meilleure sécurisation de leurs parcours par le maintien des indemnités en cours ».

« Il faut venir nous voir avant la concrétisation du projet »

Grâce à la couveuse, 97% des nouvelles entreprises deviennent pérennes contre 50% lorsqu’il n’y a pas d’accompagnement. « Nous offrons aux futurs créateurs un accompagnement d’activité, un suivi comptable, un module de formation et un soutien qui peut s’étendre sur cinq ans. Souvent, les futurs chefs d’entreprise viennent nous voir mais il est trop tard car ils sont déjà immatriculés. Ils sont donc obligés de se radier. Il faut venir nous voir avant la concrétisation du projet », conclut Pascaline Ponama.

 

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