Le Conseil Constitutionnel a rendu sa décision aujourd’hui : la corrida est conforme à la loi dans le Sud de la France. Les associations Droits des Animaux et Comité Radicalement Anti-Corrida voulaient faire interdire cette pratique chère à Hemingway (lire à ce sujet « Mort dans l’Après-Midi ») via une Question Prioritaire de Constitutionnalité.
En jeu, la suppression d’une disposition du Code pénal autorisant la tauromachie et les combats de coqs sous couvert « du principe de tradition locale ininterrompue ». Par ricochet, les combats de coq à la Réunion bénéficient également de cette décision.
La corrida et le combat de coqs évitent ainsi de tomber sous le coup de l’alinéa 7 de l’article 521-1 du Code Pénal, punissant de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende la cruauté envers les animaux.
Les opposants à la tauromachie ne désarment pas et comptent porter le débat à l’Assemblée Nationale.