Cette information est donnée par l’AFP sur le site de l’Outre-mer du gouvernement. Elle précise que ce transfert de compétences s’inscrit dans le “cadre de la réforme de la politique de formation en mobilité, prévue par le projet de loi de développement économique des outre-mer (Lodeom)” dont le texte modifié par la Commission mixte paritaire, a été adopté par le Sénat, ce mercredi 6 mai.
Toutefois, il faut préciser que le texte voté augmente le champ d’action de l’ANT, son budget annuel passe ainsi à 100 millions d’euros par an. En effet, l’Agence nationale pour l’insertion et la promotion des travailleurs d’Outre-mer gèrera aussi “le nouveau fonds réservé à la continuité territoriale”.
Il y aura fusion entre la “dotation de continuité territoriale” et le “passeport-mobilité”. Ces aides – 50 millions d’euros par an en plus – seront accordées en fonction “des conditions de ressources” et ce même dans le cadre du “passeport-mobilité” réservé aux étudiants.
C’est tout de même 25 000 mouvements de jeunes que l’ANT aura à étudier et à valider ou non chaque année. Cette intervention de l’Etat comprend désormais : prise en charge du billet d’avion, financement de la formation, attribution d’une allocation mensuelle quand les ressources du jeune sont insuffisantes.