Si les contrats d’avenir sont toujours plus ou moins boudés par les collectivités, les contrats de génération semblent trouver un écho favorable parmi les décideurs.
Trois contrats épousant cette forme ont été signés ce midi à la Saphir, société d’économie mixte basée à Saint-Pierre dont la vocation est d’assurer l’exploitation et la gestion de périmètres irrigués afin de permettre le développement économique et social sur les secteurs desservis.
En présence du sous-préfet de Saint-Pierre, Jean-Luc Lhemanne, et du président de la Saphir, le député Jean-Jacques Vlody, trois employés de la SEM ont été embauchés sous la forme des récents contrats de génération.
Ils permettent à une entreprise qui recrute un jeune de conserver un senior dans ses effectifs et de bénéficier, en fonction de la taille de l’entreprise, d’une aide financière. Le seuil de moins de 300 salariés a été choisi par le gouvernement qui y voit un atout pour embaucher des jeunes tout en leur transmettant le savoir-faire de l’entreprise.
Des trois jeunes femmes bénéficiaires, deux sont originaires de Saint-Pierre, la troisième des Avirons. « Au-delà de la politique très dynamique de formation aux métiers de l’eau qu’elle mène depuis plusieurs années à travers les contrats aidés en faveur de l’insertion professionnelle des personnes en difficulté, la Saphir fait ainsi la preuve de sa détermination à mobiliser tous les outils permettant de soutenir activement l’emploi durable et qualifié des réunionnais par la transmission des compétences nécessaires au développement durable du territoire », évoque Jean-Jacques Vlody.
Le gouvernement s’est fixé comme objectif la signature de 500 000 contrats d’ici à 2017. Embaucher des jeunes tout en maintenant les seniors dans l’emploi : telle est la formule du contrat de génération.