Ce jeudi midi, le « collectif Saint-Louis et La Rivière en mars 2018 » est ressorti « confiant » de sa rencontre avec le sous-préfet de Saint-Pierre. [Mercredi dernier, le conseil municipal avait adopté, dans une ambiance électrique, le report de création de la commune de la Rivière pour 2020. ]urlblank:http://www.zinfos974.com/Video-Le-report-de-la-creation-de-la-commune-de-La-Riviere-adopte_a117092.html
Le sous-préfet, Vincent Lagoguey, leur a réaffirmé le rôle d’accompagnateur technique de l’Etat dans le processus de création.
Il appartient désormais aux commissions ad hoc de rendre leurs rapports et en particulier celui sur la fiscalité pour lequel « tous les éléments peuvent être fournis », a rapporté Thibaud Chane Woon Ming, le porte parole du collectif. » Mais encore faut-il avoir envie de le faire », lance-t-il. Le collectif déplore « les freins posés aux travaux par l’annulation des commissions à la dernière minute ».
Une question juridique inédite
Deux recours ont été déposés devant le tribunal administratif demandant l’annulation de l’arrêté du 16 mars 2016. Celui de l’adjoint Abdoul Ghanty et celui de Marie-Annick Seychelles. Cette habitante de La Rivière et auteure d’une pétition en ligne pour la création de la commune en 2020, a fait appel à un cabinet d’avocat parisien et pointe « de multiples vices de procédures ». La décision du tribunal administratif est donc très attendue. Il devra se pencher sur une question juridique inédite portant sur la validité de l’arrêté qui court techniquement sur « un délai raisonnable d’un an ».
Le « collectif Saint-Louis et La Rivière en mars 2018 » entend lui poursuivre sa mobilisation sur le terrain en informant la population mais envisage aussi de le faire sur le plan juridique. Il pourrait attaquer la décision du report adopté par le conseil municipal devant le tribunal administratif même si « cette délibération n’a aucune influence ».
« La balle est désormais dans le camp de la majorité actuelle », conclut Thibaud Chane Woon Ming.