Une délégation de l’association Océan Prévention Réunion s’est déplacée à la Région Réunion pour discuter avec la conseillère régionale, Fabienne Couapel-Sauret, des mesures éventuelles à prendre pour limiter les attaques de requin. La délégation est ressortie satisfaite de cette réunion, des mesures concrètes ayant été avancées pour une mise en place la plus rapide possible.
Deux solutions vont donc être soumises au vote des membres de la Région lors de la commission permanente de la semaine prochaine pour une expérimentation prévue avant la fin de l’année : l’installation collective de "shark shield" ainsi que l’installation d’un système permettant de marquer les requins. Deux sites pilotes seront définis ultérieurement.
25.000 euros c’est le cout avancé par la ligue de surf de la Réunion pour que la zone soit protégée par ces fameux "shark shield". La Région s’est engagée à financer une partie de ce dispositif (l’autre partie par la ligue) qui compte une vingtaine d’appareils, le cordage, les bouées…
Quant au marquage, un système GPS sera étudié mais l’aspect financier peut ici être un frein à son application. La ligue de surf propose de démarrer par le marquage manuel du requin avant qu’il soit remis en liberté.
"Aujourd’hui il y a quelques prédateurs sur nos côtes qu’il convient de neutraliser"
"Les surfeurs souffrent de l’image véhiculée ces derniers jours, (…) je les ai trouvés très responsables et conscients des enjeux", a indiqué à l’issue de la réunion Fabienne Couapel-Sauret, avant de rappeler que, plus globalement, le monde économique de la station balnéaire est en réelle difficulté. "Il faut absolument redynamiser la station balnéaire", a-t-elle souligné.
Ces mesures s’ajoutent à celles déjà annoncées par le Préfet de la Réunion, Michel Lalande, qui consistaient à réagir immédiatement en hissant le drapeau rouge, puis en organisant des "prélèvements". A ce propos, Fabienne Couapel-Sauret a souhaité préciser que les surfeurs et les pêcheurs souhaitent être associés à ces prélèvements qui s’assimilent, selon l’élue de la Région Réunion, à "une chasse, mais pas à n’importe quelles conditions. (…) Aujourd’hui il y a quelques prédateurs sur nos côtes qu’il convient de neutraliser".