La XIXe conférence des régions ultrapériphériques vient de s’ouvrir au Moca, à Saint-Denis. Une conférence marquée par la passation de présidence à la tête des RUP entre la Réunion et la Guadeloupe. Très attendu, le commissaire européen, Johannes Hahn, en charge de la politique régionale, fera une visite de terrain des projets portés par les fonds européens. Ses conclusions et orientations, rendues lors de la clôture de la conférence, vendredi, sont très attendues par les présidents respectifs.
C’est Didier Robert, président de la Région, qui a ouvert officiellement, ce matin, cette XIXe conférence des RUP. L’occasion pour la Région Réunion de défendre son bilan à la tête des RUP pendant un an, avant de passer la main à la Région Guadeloupe dès demain.
« Dans quelques heures, la Réunion va transmettre la présidence à la Guadeloupe. Le choix a été fait par la Réunion de placer l’année 2013 sous le signe de l’Europe (…). Il convient aussi de rappeler les axes de la présidence réunionnaise à travers trois objectifs, promouvoir une meilleure gouvernance pour être entendu sur un renforcement du partenariat, avancer dans la politique commune au RUP et élaborer les plans d’actions à l’horizon 2020« , rappelle la vice-présidente du Conseil régional, Fabienne Couapel-Sauret.
Le bilan sera rapide, le planning étant particulièrement chargé sur ces deux jours. « Pendant notre présidence, nous avons tenu à rappeler les difficultés des RUP, notamment le chômage des jeunes (…). Nous avons demandé l’évolution des réglementations pour une plus grande efficacité des politiques européennes. A travers cette évolution, nous avons demandé la révision du cadre européen aux aides pour les entreprises, plus adapté à la réalité du tissu de nos régions (…) et ainsi favoriser la croissance, l’emploi et les investissements dans nos régions« , poursuit-elle.
Revenant sur les plans d’actions déposés, dans le prolongement de la conférence des Açores, par l’ensemble des RUP pour la prochaine période budgétaire de l’Europe (2014-2020) et se concentrant sur l’emploi, l’agriculture, la pêche ou encore le développement durable, Fabienne Couapel-Sauret a insiste pour que ces plans, « fil rouge de la présidence réunionnaise« , continuent sous la présidence guadeloupéenne.