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La Nation zougadere

L’ile Maurice c’est aussi le monde du hippisme au Champs de Mars à Port-Louis. Lieu unique dans l’océan indien où on a gardé les vestiges de l’époque coloniale britannique. L’hyppodrome du Champs de Mars est le plus vieux hyppodrome de l’hémisphère sud et le deuxième mondial. Une passion nationale qui réunit des milliers de mauriciens […]

Ecrit par La Mauricienne – le jeudi 23 mars 2017 à 14H40

L’ile Maurice c’est aussi le monde du hippisme au Champs de Mars à Port-Louis. Lieu unique dans l’océan indien où on a gardé les vestiges de l’époque coloniale britannique. L’hyppodrome du Champs de Mars est le plus vieux hyppodrome de l’hémisphère sud et le deuxième mondial. Une passion nationale qui réunit des milliers de mauriciens à chaque saison des courses, du dernier week-end de Mars jusqu’au premier week-end de Décembre.

Les courses c’est la frénésie des paris, la passion du sport mais aussi l’occasion de s’afficher. Entre les propriétaires d’écuries avec cigare au bec, les dames en chapeau qui pavanent. Les lodges privés et cette effervescence du public pour son cheval gagnant. Le temps d’un instant le temps s’arrête dans un autre temps. 

Derrière cette jolie carte postale, les coulisses révèlent une mafia organisée entre tricherie, blanchiment d’argents et l’axe drogue-hippisme et j’en passe. 

Dans tout ce folklore local, un ex propriétaire de chevaux reconverti dans le prêt-à-porter de luxe a lancé une plateforme d’informations sur le web : LePoint.mu.

 

Ceci aurait pu être anodin mais pas pour l’œil de la Mauricienne. Vous allez vite comprendre pourquoi. Le personnage est fascinant. Comme tout ces petits phénomènes sur pattes qui semblent se multiplier sur cette ile avec le sens de faire les choses pas toujours comme les autres et il faut l’avouer souvent pas très orthodoxe. D’où l’intérêt d’en capter un de temps en temps pour le plaisir des petits et des grands. 

Après Saleem Beebeejaun, ancien CEO de la BAI, neveu de Dawood Rawat et fils de l’ancien vice Premier ministre Dr Beebeejaun qui relance le journal Le Matinal en recrutant à tour de bras et de gros chèques.
Voici au tour de Paul Foo Kune ex propriétaire de chevaux reconverti dans le prêt-à-porter de luxe qui lance une plateforme d’informations sur le web : LePoint.mu.

Les deux hommes ont comme point commun, leur rapprochement avec le nouveau régime au pouvoir, tout comme la passion pour les courses- dit ici- avec l’accent kréol  » souvals ». Course de  » souvals « . 

Notre joyeux Paul Foo Kune, donc, connu de tous les turfistes, essaye depuis quelques années de lancer un média pour régler ses comptes. Il faut dire qu’il s’est fait des ennemies durant sa carrière. 

Paul Foo Kun est propriétaire de Play on Line ( les paris en ligne ) et également membre du Mauritius Turf Club.
Il a racheté il y a un an, en toute discrétion certaines franchises ( Mango, Etam, Jennifer, Armani, Celio…) détenues par le patron de Fashion Style, Rakesh Gooljaury. Et dans la foulée, les 26 magasins aménagés dans des complexes commerciaux à Bagatelle, Grand-Baie et au Caudan Waterfront à Port-Louis.

Ce « deal » entre Paul Foo Kune et Rakesh Gooljaury a été fait à l’insu du consortium des banques MauBank, SBMH et AfrAsia. 
A l’insu, car suivant une décision de la Cour suprême, après qu’une injonction a été émise par les institutions bancaires MauBank et AfrAsia et interdisait à l’homme d’affaires Gooljaury de négocier les franchises appartenant à Fashion Style. 

On y avait d’ailleurs retrouvé un certain Shakeel Mohamed, nerveux, déstabilisé, surprit et prit comme un lapin entre deux phares, par l’arrivée de André Bonieux et Rajeev Basgeet, les deux liquidateurs de PricewaterhouseCoopers (PwC), prenant possession des bâtiments de l’homme d’affaires de Gooljaury. Et pour cause, ils ont eu un vif échange de propos avec l’avocat dont Paul Foo Kune a fait appel pour négocier ses intérêts. 

Pour rappel, le Consortium et la CIM (principale institution financière non-bancaire), a eu la responsabilité de raviver financièrement le groupe Gooljaury, de le redresser et de trouver, éventuellement, un repreneur. L’objectif : recouvrer les créances douteuses réparties auprès de ces trois banques, soit pour un montant total de Rs 700 millions soit 17 millions d’euros. 

Ce ne sont pas que des franchises internationales de renom de Rakesh Gooljaury qui sont passées entre les mains des Foo Kune. Don Bryan FooKune junior fils, a fait l’acquisition de deux terrains de l’homme d’affaires. Le business family se transmet de père en fils. 

Le Rakesh Gooljaury est sur tous les doss’.
Pour rappel, c’est l’ex partenaire financier de notre Diva exilée en Italie qui vient de réclamer dix millions d’euros à l’Etat mauricien, Nandeenee Soornack.
Ex ami de Navin Ramgoolam impliqué dans l’affaire Roches Noires pour faux témoignages. (lire l’affaire Roches Noires sur la page la Mauricienne ). 
Ex époux en instance de divorce. En relation amoureuse avec une très jeune héritière d’une grande famille d’opticien. Monsieur serait prêt à déposer la coquette somme de plusieurs millions pour obtenir le divorce. Celui qui vient de terminer ses travaux communautaires a décidé de nous écrire un livre. Rien que ça ! Vue tous ces déboires judiciaires et sa capacité à rester en toutes circonstance un VIP. Y’a de quoi écrire. Succès de librairie en cours. À suivre. 

Revenons à Paul Foo Kune. Suspendu comme propriétaire de chevaux lors d’une enquête menée par les commissaires administratifs. Il a en effet été trouvé coupable de mauvaise conduite dans un paddock lors d’une  journée de course et à l’encontre de l’entraîneur Vincent Allet. 

Info ou intox, cette anecdote lui colle au dos comme un chewing-gum sous une chaussure. Il aurait balancé comme un justicier hors la loi, un flingue à la main à l’encontre d’un journaliste dans une rédaction de l’ile. Il fut également impliqué dans le scandale des courses truquées et des emails falsifiés. Mais aucune enquête n’a abouti. La baraka des bourriques et des « souvals ». 

Pour preuve, jugez par vous mêmes si ça ce n’est pas la baraka des  » souvals » ! 
Le Senior Counsel Glover était le président du Mauritius Turf Club (MTC) en 2011 quand la décision fut prise d’accorder une écurie à Paul Foo-Kune. Pourtant, le directeur de Play On Line avait été interdit de toute activité au Champ de Mars suivant une enquête des commissaires sur une sordide affaire de course truquée (Main Beauty – Eric Chellin). A l’époque déjà, il s’était tourné vers Me Glover pour le défendre. Les relations entre ces deux hommes vont au-delà de celles entre un avocat et son client puisque le nom de Gavin Glover a déjà paru sur le programme officiel du MTC.

Je vous épargne les réclamations de Rs 30 millions soit 750 milles euros, concernant les victimes de fraude et de duperie qui ont profité à Play On Line au détriment de ceux qui ont investit dans l’affaire Bet On Line ou l’action en Cour suprême par X pour réclamer des dommages de Rs 50 millions soit 1.250 millions d’euros au patron de Play On Line Ltd, Paul Foo Kune.
Ça risque de vous crisper les nerfs. 

Comme disent les mauriciens « lé course là larguer ». La saison démarre dans quelques jours. N’oubliez pas on dit course  » souval ». SOU-VAL. Demoune la mort kouyon pou moins que ça. Si je peux aider, n’hésitez pas. Tantine la Mauricienne lé la. 
 

Source : [http://www.zinfos974.com/lamauricienne/La-Nation-z…]url:http://www.zinfos974.com/lamauricienne/La-Nation-zougadere_a32.html

 

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