Matthias Fekl et Ericka Bareigts, respectivement ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer sont arrivés hier en Guyane. Lors d’une courte déclaration, ils ont annoncé qu’ils rencontreraient le lendemain « tous ceux et celles qui veulent construire l’avenir de la Guyane ». Des négociations que la presse nationale annonce compliquées.
Les deux ministres ont été envoyés sur place par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avec pour mission de « poursuivre les discussions avec l’ensemble des partenaires politiques, économiques, sociaux et les collectifs mobilisés, afin de conclure un Pacte ambitieux et enrichi répondant aux préoccupations exprimées ».
Selon les informations du quotidien Les Echos, ce pacte pour un montant de 4 milliards d’euros sur près de 10 ans comprendrait notamment l’implantation d’un escadron de gendarmes mobiles, la création d’un tribunal de grande instance ou la construction d’une nouvelle prison. Des informations depuis démenties par Matignon.
Une aide de fonctionnement exceptionnelle de 20 millions d’euros serait octroyée à l’hôpital de Cayenne, indique en revanche le Parisien d’après les déclarations mercredi d’Ericka Bareigts et de la ministre de la Santé, Marisol Touraine.
[Le département est paralysé depuis plus d’une semaine par des mouvements sociaux]urlblank:http://www.zinfos974.com/La-Guyane-paralysee-par-la-greve-generale-Ce-qui-se-passe-reellement_a112571.html . Les grandes mobilisations « historiques » de mardi à Cayenne, à Saint-Laurent du Maroni ou Kourou se sont déroulées, selon les autorités, dans le calme.