La visite éclair de sept heures « chrono en main » du Président de la République, Nicolas Sarkozy, vendredi en Guadeloupe, après un passage en Martinique suscite des réactions du coté du LKP (collectif « contre l’exploitation outrancière« ). La visite de Nicolas Sarkozy aux Antilles est effectuée dans le cadre des ateliers des États généraux, lancés le 21 avril dernier en Outre-Mer.
Une mobilisation à l’appel du collectif a été lancée dès lundi. Sur cinq stations-services sur la route de Pointe-à-Pitre, une seule demeurait ouverte à Baie-Mahaut en ce début de semaine, les autres étant paralysées par des membres de divers syndicats, les accès bloqués par des palettes en bois.
Les États généraux en Guadeloupe : un échec total
Les syndicats revendiquent l’application de « l’accord Bino » tel qu’il avait été prévu au départ qui prévoyait une augmentation de salaire de 200 euros, prise en charge par l’État et les collectivités.
Par ailleurs dans une interview accordée au Parisien, Elie Domota le Leader du LKP a expliqué que les « États généraux sont un échec total. Les Guadeloupéens ne savent même pas de quoi il s’agit. C’est un débat de bureaucrates et d’experts. Pour cacher la vérité, on va dire que cela a été la plus grande consultation qui n’a jamais existé sur l’Outre-mer. »
Une grande mobilisation samedi est prévue dans les rues de Pointe-à-Pitre et clôturera cette semaine de mobilisation autour des différents conflits.