Le Grand Prix de Formule 1 sera de retour sur le sol français en 2018 après dix ans d’absence. Le contrat signé porte sur cinq épreuves, soit jusqu’en 2022, sur le circuit Paul-Ricard, dans la commune du Castellet.
Plusieurs personnalités de la discipline ont été mentionnées comme les acteurs majeurs du retour de la formule 1 en France. Les collectivités territoriales ont également été des éléments déterminants de ce Grand Prix.
« Je me réjouis du retour de la F1 en France après une aussi longue absence pour tous les fans français de sports automobiles « , a affirmé Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) qui organise également les 24 Heures du Mans.
Depuis le dernier tour sur le Magny-Coirs en 2008, ce retour a été régulièrement évoqué. Mais les projets proposés, sur la Nièvre et près du site de Disneyland Paris, n’ont pas convaincu le tout puissant patron de la F1, Bernie Ecclestone. Les pilotes, non plus, n’étaient pas forcément séduits à l’idée de courir en France.
Le véritable retour des monoplaces dans l’Hexagone a concrètement commencé à circuler en 2012. Cette année, François Fillon a alors avancé le site du Castellet en alternance avec le Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps. L’apport de l’ancien premier Ministre, passionné de mécanique et pilote amateur, aurait été déterminant dans cette renaissance, au détriment du Grand Prix d’Allemagne.