Plusieurs autres élus devraient s’exprimer cette semaine sur cette question et des interpellations gouvernementales, tant du côté étudiant que des élus réunionnais, sont programmées dans les jours qui viennent.
Pour Mohamed Rochdi et son équipe, le déplacement de certains diplômes d’un campus à l’autre et la fermeture de certaines formations sont une obligation car elles ne seraient pas « rentables« . Une logique que condamnent étudiants et élus réunionnais. Une logique d’autant plus spécieuse que dans le même temps, selon les personnes au fait de ces questions à l’université, des dépenses surprenantes sont en cours et qui ne répondent ni aux missions prioritaires de l’établissement, ni au contexte budgétaire actuel. Par ailleurs, le critère de la rentabilité s’applique différemment selon les filières et les enseignants concernés!
C’est au conseil d’administration du 19 mai que ces questions doivent être débattues, avec un ordre du jour qui compte pas moins de 20 points!
Autant de questions qui surtout seront débattues en présence de la Cour des Comptes qui s’invite à l’université toute cette semaine pour éplucher la gestion de l’établissement.
Nul doute que les magistrats vont trouver là matière à alimenter leur enquête!