Après le TCO en 2014 et sans doute la Cirest en 2016, la Casud envisage elle aussi de réduire la fréquence de la collecte des déchets dans ses villes membres : le Tampon, Saint-Philippe, l’Entre-Deux et Saint-Joseph.
Ce point sera discuté ce mercredi lors d’un conseil communautaire consacré en partie au débat d’orientation budgétaire pour l’exercice 2015.
Derrière cette préconisation se cache en fait un véritable plan de réduction des dépenses à tous les étages qui répond à la baisse du concours financier de l’Etat aux collectivités.
Le produit de la dotation globale de fonctionnement de la Casud passera de 9,3 millions d’euros en 2014 à 8,6 en 2015 et sa décroissance continuera jusqu’en 2017 pour atteindre 6,8 millions.
En matière de gestion des déchets, la gouvernance de l’intercommunalité vise la réalisation d’économies en révisant le calcul de la participation de la Casud au syndicat mixte de traitement des déchets Ileva. A ce jour, son mode de calcul qui repose sur le critère démographique est « défavorable à la Casud ».
Vigilance sur les dépenses de fonctionnement
Dans le même temps, l’intercommunalité présidée par le maire du Tampon envisage donc de réduire le coût de la collecte des déchets ménagers en revoyant le niveau de service rendu, notamment la fréquence de la collecte des déchets ménagers et la révision des contrats passés avec les prestataires de collecte.
Actuellement, les habitants de ces quatre communes bénéficient de deux passages par semaine pour les poubelles d’ordures ménagères et d’un passage pour les emballages recyclables. La ville de Saint-Philippe demeure aussi la seule à bénéficier d’une collecte en porte à porte par semaine pour les déchets verts et les encombrants.
S’agissant des autres postes de dépenses, la Casud promet d’être vigilante sur la question de l’évolution des dépenses de personnel, des frais généraux, ainsi que des subventions.
Le document d’orientation budgétaire sur lequel débattront les élus prévoit pour l’année 2015 le maintien du taux actuel de la fiscalité.