L’Union régionale Sud CGTR adresse un courrier en forme d’avertissement à la direction de Bio Austral, à l’Etang-Salé.
Les salariés du laboratoire d’analyses médicales connaissent une « dégradation accélérée de leurs conditions de travail depuis la mise en place des plateaux techniques », croit savoir l’URS CGTR.
C’est après avoir été justement alertée « par de nombreux salariés » qu’elle monte au créneau.
La mise en oeuvre d’un audit interne sur les conditions de travail est mise en cause par le syndicat ouvrier.
Selon Pascal Hoareau et Clara Derfla, respectivement secrétaire et secrétaire général adjoint de l’UR Sud, les entretiens auxquels ont dû se soumettre les salariés auraient été volontairement dirigés pour licencier un délégué du personnel « qui comme par hasard a eu un rôle actif lors de la grève de 2012 ». Une curieuse « coïncidence », écrit le syndicat qui réclame des explications.
Alors que le sort de son syndicaliste « bouc-émissaire » reste en suspens jusqu’à la date butoir du 31 octobre -date à laquelle le salarié menacé Jeannick Grondin doit réfléchir à une rupture conventionnelle-, la CGTR attire plutôt l’attention de la direction de Bio Austral sur le « changement organisationnel » qu’a constitué la mise en place du plateau technique.
« Il a eu des conséquences graves sur les conditions de travail des salariés », se traduisant notamment par des « ‘arrêts maladies, des dépressions, un mal-être » des travailleurs. La réintégration de leur collègue est également jugée comme non négociable. A suivre.