Aucune action publique n’a été décidée hier à l’issue de la réunion de travail qui rassemblé une trentaine de chefs d’entreprise.
Partagés en deux groupes d’études, les “moyens et petits” patrons ont réfléchi à l’opportunité de mener des opérations sur la voie publique, et les revendications à soumettre à la préfecture en cas de demande de compensations financières.
En ce qui concerne les différentes propositions d’actions sur la voie publique (blocage de rond-point stratégique), même si elles n’ont pas été définitivement écartées, elles n’ont pas fait l’unanimité. “Nous devons encore user toutes les voies du dialogue”, a indiqué le plus grand nombre des participants.
Le groupe est tombé d’accord sur un point : se revoir ce lundi pour établir les revendications qui pourraient apporter des compensations financières aux artisans, TPE et PME “qui n’ont pas les moyens d’appliquer l’augmentation de salaire de 50 € de l’accord Cospar”.
Jean-Hugues Ratenon a également émis l’hypothèse “de compensations financières” vendredi. “Le président d’Agir pou nout tout connaît la situation des artisans et des petites et moyennes entreprises. Son approche est plus réaliste”, a reconnu un artisan.