Ce matin les agriculteurs de la CGPER se sont donnés rendez-vous dans une exploitation de Saint-Pierre pour faire part de leurs interrogations face à l’importation des galets malgaches alors que leurs champs abondent d’andains qui pourraient servir en partie à la construction de la Nouvelle route du littoral.
Pour la confédération, cette importation fait courir d’importants risques sanitaires et environnementaux. « Laver les galets à l’eau de mer, est-ce réellement la solution pour éviter les risques ? Aurait-on oublié le ver blanc originaire de Madagascar, qui a contaminé tout le territoire de l’île, notamment la canne à sucre » questionne Jean-Yves Minatchy, le président du syndicat.
Les 5 millions de mètres cubes d’andains agricoles actuellement disponibles à La Réunion seraient un complément non négligeable aux 18 millions de tonnes de roches nécessaires au chantier, « dans une logique gagnant/gagnant » puisque « ces blocs rocheux empêchent une bonne exploitation des terres agricoles. »
