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La CCIR à la chasse aux économies

Les comptes présentés en juin dernier n'étaient pas bons... les comptes rectifiés pour 2014 ne sont pas mieux. La CCIR (Chambre de commerce et d'industrie de la Réunion) n'a pas le choix, elle doit faire des économies. Une "réduction de la voilure" qui touche l'ensemble des services.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 30 septembre 2014 à 17H02

On le sait, les comptes de la CCIR ne sont pas bons. La perte de la gestion du Port et de l’Aéroport ont profondément affecté les comptes de la Chambre. Comptes d’autant plus fragiles que l’évolution défavorable de la TFC (taxe pour frais de chambre), la « Soulte » pour le Grand Port ou encore les réductions de dotations de l’Etat inscrit à la loi de finances 2015, n’arrangent rien dans une situation déjà délicate.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le budget de fonctionnement passe de 46,3 millions d’euros en 2013 rectifié en 2014, à 44,1 millions d’euros (-2,3 millions d’euros), le résulté net inscrit au budget prévisionnel 2014 était de -701.000 euros, rectifié à 555.000 euros. Un résultat positif obtenu grâce à la « Soulte » et le montant arrêté récemment par la préfecture pour un montant de 922.000 euros. « Nous sommes fondés à inscrire cette somme dans le budget primitif et rectifié« , explique la direction financière. Même si le montant demandé est loin d’être celui attendu, soit 3,5 millions d’euros.

La CCIR (Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion) continue de négocier cette fameuse « Soulte » avec Matignon. Une négociation à laquelle s’ajoute celle concernant la réforme de la taxe d’apprentissage. Dans le cadre de la loi de finances 2015, 500 millions d’euros pourrait être ponctionnés par l’État dans les budgets des différentes CCI de France. Dans ce cadre, la CCIR s’est adjointe les services de la FEDOM (Fédération des Entreprises d’Outre-Mer) pour porter ces dossiers au plus haut de l’État, moyennant un droit d’entrée de 7.000 euros…

Le message est clair du côté de la CCIR: « Il faut réduire la voilure« , précisent les services financiers. « Nous sommes d’accord pour réduire la voilure, Mais il y a des ouvertures de bureaux à l’étranger (Inde, Maurice, Madagascar… ndlr) et il faut clarifier la réduction de la voilure« , explique William Giraud, élu de l’opposition à la CCIR.

De son côté, Pascal Plante, élu de la majorité, souligne la difficulté de la CCIR à faire entrer de nouvelles recettes: « Il y a de moins en moins de revenus pour la CCIR et la Formation. Il faut faire preuve, dès maintenant, d’imagination et de créativité pour accéder à de nouvelles sources de revenus« , relève-t-il.

En tout état de cause, la CCIR connait des heures difficiles. En plus de devoir se serrer la ceinture, des coupes ont été opérées dans plusieurs services (ressources humaines, communication et charges externes). Elles ont conduit à la non reconduction de CDD ou contrats d’apprentissage à hauteur de 23 emplois.

 

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