Après avoir annoncé [sa candidature à la présidence de la ligue régionale de football]urlblank:http://www.zinfos974.com/Presidence-de-la-LRF-Yves-Dupuy-se-lance-dans-la-course_a105351.html et la composition de sa liste, Yves Dupuy a donné une conférence de presse ce vendredi pour présenter son programme.
« Beaucoup de choses de passent, et nous regrettons ce climat délétère », fait-il savoir en préambule. « Nous sommes dans un Etat de droit, et s’il y a des actes répréhensibles, la justice doit prendre ses dispositions », poursuit-il, estimant qu’il n’a pas « à se positionner ».
Pour le candidat, la [situation d’opposition entre les deux autres candidats]urlblank:http://www.zinfos974.com/Election-a-la-LRF-Noel-Vidot-devoile-son-programme-et-balance-sur-le-systeme-Etheve_a108471.html en lice que sont Noël Vidot (le président sortant) et Yves Ethève (l’[ancien président]urlblank:http://www.zinfos974.com/Ligue-de-football-Quelques-exemples-des-frasques-d-Yves-Etheve-a-l-epoque-ou-il-etait-president_a108440.html briguant un nouveau mandat) est plus que regrettable. Il déplore des affrontements ayant entraîné « des dégâts collatéraux », et déclare : « Il y a un besoin d’apaiser le football, de l’harmoniser. Il faut que le football dégage de l’enthousiasme, car sans ça, on ne peut pas avancer ! »
C’est avec sa liste dont le sloggan est « Horizon 2020 » que l’ancien directeur du Pôle Espoirs souhaite ainsi redorer l’image du football qu’il constate« ternie ». Son programme se décline autour de 4 axes :
L’axe structurel. L’ambition d’Yves Dupuy est de mettre en place « plus de cohérence » dans les services de la ligue. Il souhaite « une gestion décentralisée avec l’antenne sud et une permanence dans l’Est » et affirme vouloir travailler de concert avec les clubs et les municipalités. « Nous voulons que sur quatre ans, tous les clubs puissent se structurer en fonction de leurs possibilités ».
L’axe sportif. Il s’agit évidemment d’un axe majeur. Le candidat souhaite un calendrier sportif claqué sur l’année scolaire, et met l’accent, entre autres, sur le football d’élite. « Nous voulons une refonte de l’installation du Pôle espoir et augmenter sa visibilité » indique à ce sujet le colistier David Ferrère. L’idée est aussi de créer une structure « Elite régionale », qui serait la suite du Pôle espoirs pour ceux n’intégrant pas des centres de formation en métropole. De même, la féminisation de ce sport fait aussi partie des grands enjeux mis en avant. « En 2020, on aimerait que tous les clubs aient une section féminine », précise d’ailleurs Marie-Thérèse Sinama. Relancer l’attrait de l’arbitrage, qualifié d’« élément déterminant », est une autre priorité. En outre, la mise en place d’un institut de formation des cadres, à destination des éducateurs, arbitres et dirigeants est au programme. Favoriser le football diversifié, rendre les championnats plus attractifs et assurer un rayonnement dans l’océan indien et en métropole le sont également.
L’axe éducatif : « On ne peut pas faire du foot en négligeant cet aspect. Mettre en place un plan éducatif est une de nos priorités, pour que des valeurs soient véhiculées au niveau de nos jeunes sportifs », indique Yves Dupuy, pour qui cette éducation par le sport pourrait « contribuer à réduire des problèmes de société ». Des campagnes de lutte contre les addictions et le dopage sont prévues, tout comme la mise en place d’action de sensibilisation contre la violence et les actes d’incivilité.
L’axe relationnel. Yves Dupuy juge important de « renouer toutes les relations ». L’idée ici est notamment de développer l’attractivité de la ligue. « En termes de communication et de marketing, il y a des efforts à faire, car c’est quasiment inexistant », souligne Samuel Hivanhoé, qui indique que le programme prévoit la création d’une structure marketing. Il s’agirait également de « passer à l’ère du football 2.0 en occupant le terrain du numérique », par une présence sur les réseaux sociaux et l’amélioration de l’ergonomie du site internet. Des actions qui visent à « ramener du public dans les stades ». Une réflexion sur les tarifs (tarifs attractifs, tarifs préférentiels, package…) est aussi prévue. Tout comme des efforts en matière de sponsoring,« en allant chercher les partenaires privés ».
S’il est élu, Yves Dupuy assure qu’il ne fera qu’un mandat en temps que président, même s’il souhaiterait que son équipe puisse poursuivre le travail entamé. « En 2020, il sera temps de laisser ma place à quelqu’un d’autre, mais je serai présent pour l’accompagnement ». En attendant le 18 décembre, date de l’élection, lui et ses colistiers restent optimistes et estiment leur candidature plus que nécessaire. « Si on ne part pas sur de nouvelles bases, la situation sera catastrophique. Nous, nous serons dans une politique d’ouverture ».