LBSJS 101- Les riches et nous
Rendez-vous à « LA CASA NOSTRA », Mardi 12 Août 2014, de 18h à 20h30, 163 Rue Jules Auber (entre rue Général de Gaulle et Rue Monseigneur de Beaumont) Tel 0262 200944.
Repas partagé pour ceux qui veulent continuer à échanger
Ecrit par JMT97400 – le jeudi 07 août 2014 à 10H00
La vidéo:
Le film d’Antoine Roux dresse le portrait de quatre millionnaires qui ont accepté d’être suivis par les caméras. Pas question, cependant, de les accompagner dans leur quotidien ni de les voir sur un jet ou dans une fête à Saint-Tropez à bord d’un yacht, entourés de mannequins. Ce document tente plutôt de décrypter leur condition d’hommes riches, ce qui fait leur singularité, définit leur rapport à l’argent, à l’Etat, aux gens ordinaires, et la manière dont ils cultivent leur réseau.
Ce film, qui s’appuie sur les travaux des sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, spécialistes des riches, démontre que ces hommes, au compte en banque copieusement garni, cherchent surtout, au fond, consciemment ou inconsciemment, à s’anoblir ou à perpétuer leur dynastie
La violence des riches Le dernier opus de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d’un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d’intensification multiforme de la violence sociale.
Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Mo-nique Pinçon-Charlot dressent le constat d’une grande agression sociale, d’un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l’implosion.
Loin d’être l’oeuvre d’un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d’un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp.
À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».
La suite sur le site AID: http://aid97400.lautre.net/spip.php?article1327