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L’intersyndicale refuse la « politique de la chaise vide de la Région et du Département »

  Ce matin, la table ronde entre transporteurs, associations et décideurs a été très « rapide« , moins de 15 minutes montre en main. La faute, selon l’intersyndicale des transporteurs, à la « politique de la chaise vide pratiquée par la Région et le Département« . « On avait une liste de présence à cette table ronde signée par la […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 06 février 2012 à 12H21

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Ce matin, la table ronde entre transporteurs, associations et décideurs a été très « rapide« , moins de 15 minutes montre en main. La faute, selon l’intersyndicale des transporteurs, à la « politique de la chaise vide pratiquée par la Région et le Département« .

« On avait une liste de présence à cette table ronde signée par la Préfecture. Le président de Région et la présidente du Département devaient être présents. Ils ne sont pas venus, donc nous sommes partis« , explique Hugues Atchy de l’intersyndicale des transporteurs.

De son côté, Bernard Caroupaye, président de la FNTR à la Réunion, ne cache pas sa colère face à cette situation. « Nous serons solidaires jusqu’au bout, associations pour la population réunionnaise et transporteur« , explique-t-il. Pour lui la non présence de Didier Robert et Nassimah Dindar est « inacceptable » et la table ronde ne peut pas avoir lieu.

Du côté du Département personne, mais du côté de la Région, David Lorion, 3ème vice-président, est tout de même présent pour appuyer la proposition de la Région afin de mettre en place un fond de compensation à destination des transporteurs. « C’est vrai, une personne de la Région est présente, mais est-ce que cette personne à le pouvoir de signer le moindre document ?« , s’interroge-t-il.

En attendant, la table ronde est avortée ce matin. L’intersyndicale s’est rendue en préfecture pour discuter avec la base et rencontrer le préfet, Michel Lalande. L’annonce risque de provoquer un durcissement du mouvement et on pourrait assister à un début de blocage dans les prochaines heures.

 

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