« Les éléments de crise soulevés par le Cospar en mars 2009 n’ont trouvé aucune réponse », indique Yvan Hoarau, secrétaire général de la CGTR, qui était également porte-parole du Cospar (Collectif des organisations syndicales, politiques et des associations réunionnaises). « La crise s’est maintenant aggravée (…). On a fait semblant sous la pression mais le problème reste entier », précise le syndicaliste.
Il s’agit pour les syndicats d’interpeller le président de la République, Nicolas Sarkozy, mardi 18 janvier prochain : « La politique générale pour l’Outre-mer n’a pas changé. C’est bien beau de proposer des grands projets dans le développement durable mais le gouvernement n’a pas donné de réponse à l’urgence sociale ».
Les 50 euros négociés avec le patronat en mai 2009 « devait être un élément de rattrapage mais est devenu un élément salarial », regrette Yvan Hoarau, qui remarque que le patronat « profite de la crise » à l’insu des salariés. Ce dernier a tenu à préciser que pour l’intersyndicale, « les États généraux n’ont rien apporté sur le plan social ».