Elle s’était présentée à la police d’elle-même et clamait son innocence. Pourtant aujourd’hui, tous les soupçons des enquêteurs se tournent vers elle. Le 23 janvier dernier, Joseph Sauban, professeur de mathématiques à la retraite, est retrouvé dans son appartement rue Sainte-Marie, un objet contendant enfoncé dans son thorax.
L’affaire est assez floue mais sa jeune compagne malgache, toute juste âgée de 27 ans, Marie Ochine, est rapidement pointé du doigt. La jeune femme a étrangement disparu de la circulation peu de temps après les faits. Finalement, elle décide de se présenter d’elle-même aux forces de l’ordre. Signe de sa confiance en sa non-culpabilité en somme. Les policiers l’entendent et la relâche, la jugeant innocente dans l’assassinant de Joseph Sauban.
b[Des empreintes sur des armes]b
Hier, rebondissements. Marie Ochine a finalement été mise en examen et écrouée pour le meurtre du retraité. L’enquête de la sûreté départementale a continué et a révélé des faits troublants. D’abord, le véhicule de la victime aurait été retrouvé au domicile de l’accusée présumée. De plus, il semblerait que les policiers scientifiques aient mis en lumière de nouveaux éléments qui incrimineraient directement la jeune femme. En clair, des empreintes correspondant à celles de Marie Ochine auraient été relevées sur plusieurs armes appartenant au retraité assassiné.
La meurtrière présumée ne dirait pas tout aux autorités. Pis, elle ne raconterait que des i[« tissus de mensonges »]i, relate la presse. De plus, une enquête de voisinage a révélé une femme violente. Joseph Sauban l’avait apparemment quitté justement il y a un an parce que sa compagne le battait.
Pierre Brégeat, juge des détentions et des libertés, a décidé de la mettre en examen pour meurtre sur Joseph Sauban. Marie Ochine a ensuite été placée en détention provisoire. L’enquête se poursuit par ailleurs.