« Un intérêt historique s’applique aujourd’hui lorsqu’une personne naissant dans un territoire veut se voir reconnaitre la nationalité française d’origine », explique Élise Ralser, maître de conférences en droit privé.
Aujourd’hui, la majorité des dossiers de contentieux proviennent de Mayotte, de personnes voulant se voir attribuer la nationalité. « Nous avons donc eu l’idée d’une journée d’études en partenariat avec des magistrats mais également des praticiens du droit », complète Jonas Knetsch, professeur à la faculté de droit et d’économie.
« Nous ne souhaitons pas que ce colloque devienne une tribune »
Loin d’un débat politique, cet atelier se veut être la rencontre des praticiens et académiciens afin d’aborder et de simplifier l’approche sur le terrain juridique. Les tables rondes organisées permettront le débat de la mise en oeuvre de la nationalité française. « Nous ne souhaitons pas que ce colloque devienne une tribune à une position ou une autre », insiste Élise Ralser. La question principale est : « comment un étranger peut-il accéder à la nationalité française », rajoute Jonas Knetsch.
Le colloque se tiendra le 9 novembre à la cour d’appel de Saint-Denis. George Pau-Langevin devrait s’y rendre pour y prononcer quelques mots lors de son déplacement à La Réunion.
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L’entrée est libre et gratuite sous réserve d’inscription au préalable.