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L’arrêté pour la pêche de requins dans la Réserve annulé: Nouveau camouflet pour la Préfecture

Dans son édition de ce matin, le Journal de l’Île révèle la décision du tribunal administratif d’annuler un arrêté pris par la Préfecture de la Réunion, le 13 août 2012, et autorisant le marquage et le prélèvement de requins dans la zone de la réserve marine. Cette demande en annulation avaient été déposée par deux […]

Ecrit par . – le lundi 16 septembre 2013 à 10H48

Dans son édition de ce matin, le Journal de l’Île révèle la décision du tribunal administratif d’annuler un arrêté pris par la Préfecture de la Réunion, le 13 août 2012, et autorisant le marquage et le prélèvement de requins dans la zone de la réserve marine. Cette demande en annulation avaient été déposée par deux associations, Sea Sheperd et l’Association citoyenne de Saint-Pierre, en août 2012. La notification du jugement est tombée le 30 juillet dernier et transmis aux associations ce samedi.

Dans la crise requin, la Préfecture de la Réunion enregistre un nouveau « camouflet » après la décision d’annuler un arrêté pris le 13 août dernier, par le préfet Jean-Luc Marx, autorisant le prélèvement de requins dans les eaux de la réserve marine.

Il aura fallu attendre plus d’un an pour que les deux associations (Sea Sheperd et Association citoyenne de Saint-Pierre) obtiennent gain de cause. Sur son site internet, l’association citoyenne de Saint-Pierre parle de « nouvelle victoire juridique« . « Nous avons défendu la réserve marine de la Réunion, réserve d’intérêt général, et le préfet doit respecter, comme tout le monde, la réglementation« , expliquent les membres de l’association.

Pour annuler l’arrêté, le tribunal administratif s’est appuyé sur le fait que la réserve marine était une zone de protection intégrale. En clair, l’Etat ne pouvait pas passer outre cette réglementation. « La décision en date du 13 août 2013 par laquelle le préfet de la Réunion a autorisé des opérations de marquages et de prélèvement de requins (…), dans les eaux maritimes bordant le littoral de la Réunion est annulée, en tant que le périmètre d’autorisation inclut les zones de protection renforcée et les zones de protection intégrale de la réserve naturelle nationale marine de la Réunion« , mentionne le tribunal administratif dans sa délibération.

L’Etat se voit également condamner à verser une somme de 1.500 euros aux deux associations. Mais la bataille juridique devrait continuer, le JIR mentionne également que les poursuites envers l’Etat pourraient continuer dans les prochains jours et se concentrer cette fois-ci sur le programme Ciguatera 2. A suivre.

 

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