Face à cette situation, le Cospar (Collectif des organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion) a décidé depuis hier de hausser le ton. Hier samedi, c’étaient les magasins Leclerc qui ont été bloqués, depuis ce matin, ce sont les enseignes Jumbo-Score et Carrefour qui n’ont pu s’ouvrir.
La réaction du patronat a été immédiate. Ils ont refusé de reprendre les discussions. “Nous ne voulons pas négocier sous la contrainte”. “Il n’y a aucun préalable aux négociations”, a rétorqué le Collectif. Cette nouvelle donne a donc bouleversé le calendrier des rencontres.
Ainsi, la réunion plénière entre le Cospar et la grande distribution au sujet de la problématique “prix”, n’a pu avoir lieu hier après-midi et ce matin. Seule celle de cet après-midi réservée à l’examen des réponses de l’Etat aux 62 revendications, est maintenue. Mais, il faut s’attendre à un débat difficile voire houleux.
D’une part parce que ces réponses ne “répondent pas à nos revendications et d’autre part parce que le Cospar va demander au préfet de donner “le montant de la baisse du prix du gaz et du carburant, dès cet après-midi”. Pierre-Henry Maccioni, préfet de La Réunion, avait prévu l’annonce pour la baisse du prix du gaz, le 12 mars, et celle du carburant à la fin du mois. C’était lors de la mobilisation générale du 5 mars.
Plus d’explications sur ces deux sujets sur la vidéo avec Jean-Hugues Ratenon.