L’ex-directrice de la Maison d’enfance de la Croix-Rouge à Saint-Gilles, licenciée pour faute grave pour des escroqueries commises en avril 2011 et décembre 2013, pour un montant avoisinant les 230.000 euros, répondait hier de ses actes. Le procureur de la République a requis deux ans de prison, dont une partie avec sursis, à son encontre.
L’ancienne cadre de la Croix-Rouge, qui a reconnu les faits de malversations -mais à hauteur de 90.000 euros- a expliqué aux juges qu’elle se trouvait dans une grande situation de détresse et qu’elle avait souffert d’un manque de reconnaissance de la part de sa direction. De plus, elle dit avoir été victime de harcèlement au sein de la Croix-Rouge.
C’est une psychologue qui avait révélé ces détournements, en déposant plainte auprès de la gendarmerie, après avoir été contactée par la Croix-Rouge pour des prestations qu’elle aurait effectuées pour l’ONG. Or, la psychologue n’avait jamais travaillé avec l’association. C’est un audit réalisé par la Croix-Rouge qui allait mettre au jour les agissements de sa directrice adjointe, qui n’hésitait pas à émettre de très nombreuses fausses factures.
Le verdict sera rendu par le tribunal le 25 septembre prochain.