Lors de sa rencontre avec le maire le 23 juillet dernier, l’UNSA l’avait alerté sur les procédures abusives et irrégulières de mobilité, ainsi que sur la suppression de certaines primes.
L’UNSA avait alors demandé de cesser ces pratiques et de respecter le droit des agents, sous peine de recours devant les tribunaux compétents (pénal et administratif).
En ce qui concerne la situation des 95 agents stagiaires titulaires, nous avons, là aussi, démontré au maire, qu’il avait déjà procédé à la titularisation de 7 agents et que son argumentaire de ne pas connaître leur valeur professionnelle ne tenait plus la route. De plus, les vices de forme relevés dans la rédaction des arrêtés obligeait le maire à titulariser tout le monde après l’avis de la CAP du centre de gestion. A ce propos, il était mentionné sur les arrêtés « prolongation de la stagiairisation jusqu’à la réunion de la CAP et non d’un délai de 6 mois ou 1 an ».
Nous avons malheureusement assisté à une mise en scène d’un agitateur « maison », d’un personnage qui utilise le syndicat à des fins personnelles et politiciennes. Ce comportement ne grandit pas l’image du syndicalisme dans la fonction publique territoriale de La Réunion.
Depuis nos différentes interventions, le maire a cessé les mobilités illégales et à « pas de charge ». Dans le cadre du nouvel organigramme, l’UNSA veillera au respect des règles en matière de changements d’affectation en interne des collègues.
Pour les primes, là encore, l’UNSA a exigé l’application de la loi, c’est-à-dire, le respect des agents par une procédure d’explication avec les collègues concernés et la rédaction d’un acte supprimant un droit déjà existant. Nous avons aussi avisé la sous-préfecture de Saint-Pierre et la Trésorerie sur ces erreurs administratifs qui ont causé de réels préjudices aux bénéficiaires.
Par ailleurs, le maire nous a déclaré vouloir remettre à plat le régime indemnitaire dans sa globalité et de prendre une nouvelle délibération du conseil municipal à ce sujet.
L’UNSA continuera à travailler pour la défense de l’intérêt général et individuel des agents. Etre un partenaire social ne veut pas dire « faire de la surenchère » car le contexte financier de la commune exige un véritable esprit d’honnêteté et de responsabilité envers tous.