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L’UNI dénonce le blocage et la fermeture de l’Université

Anthony Lan Yan Shun, responsable local de l’UNI, nous a fait parvenir un communiqué dans lequel son organisation dénonce « la manipulation dont les principales victimes sont les étudiants ainsi que les actions illusoires faites par l’UNEF au cours de ces deux semaines.Durant toute la semaine dernière, de nombreuses assemblées générales ont été tenues au sein […]

Ecrit par Pierrot Dupuy – le mardi 17 février 2009 à 11H41

Anthony Lan Yan Shun, responsable local de l’UNI, nous a fait parvenir un communiqué dans lequel son organisation dénonce « la manipulation dont les principales victimes sont les étudiants ainsi que les actions illusoires faites par l’UNEF au cours de ces deux semaines.

Durant toute la semaine dernière, de nombreuses assemblées générales ont été tenues au sein des campus du Moufia et du Tampon. Ces assemblées générales, parfois trois dans la même journée, étaient censées porter sur la réforme du décret-loi de 1984 concernant le statut des enseignants-chercheurs. Cependant cela n’a pas été le cas. En effet, fort de s’entourer de ses propres partisans, l’UNEF a d’une main de maître, d’une main de fer récupéré la parole dans ces AG afin de mobiliser les étudiants au blocage, à la grève dans l’université.

Mécontent de ne pas se faire bien voir dans les amphithéâtres où ils sont entrés sans grand respect pour les personnes qui s’y trouvaient, notamment pour l’enseignant chercheur qu’ils défendent, l’UNEF a décidé d’empêcher ceux qu’ils appellent la majorité silencieuse de travailler en bloquant l’accès aux étudiants en voiture en entreposant des lampadaires et des barrages métalliques devant les entrées du campus. Cette action purement ennuyeuse n’a pas permis aux étudiants désireux de travailler et de réussir leurs années, de rentrer en cours. En effet les places de parking étant réduites, les étudiants conducteurs ont pour la plupart dû rebrousser chemin.

Cette action de l’UNEF n’est en rien profitable aux étudiants, car à l’heure où les TD ou travaux dirigés sont sur le point de commencer et de permettre une meilleure compréhension du cours aux étudiants, l’UNEF pénalise ces mêmes étudiants pour qui elle prétend se battre et ce en usant de tous les motifs (statut des enseignants chercheurs, crise économique, pouvoir d’achat des étudiants).

A l’heure où la crise économique touche progressivement les foyers des classes moyennes et précaires, l’UNI a proposé à la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche d’assouplir le système actuel des bourses sur critères sociaux afin que soit prise en compte et appréciée, dans un délai d’un mois, la nouvelle situation sociale des familles dont les enfants étudiants sont boursiers. De plus dans le même contexte de crise où l’heure est à l’utilisation intelligente et responsable des sous des administrés, il apparaît difficile de créer le RMI Etudiant qui ne permettrait qu’une seule chose, déresponsabiliser l’étudiant et l’assister.

L’UNI demande au président de l’université, qui a décidé unilatéralement et sans motif valable de suspendre les activités universitaires, de garantir la liberté d’étudier de la majorité des étudiants. En effet comment peut-on prendre la décision de fermer les campus lorsqu’on constate que la majorité des étudiants ne souhaite pas participer à ce mouvement de gêne.
 
L’UNI en appelle au Recteur, chancelier des universités, afin qu’il soit mis un terme à cette situation ubuesque (une centaine de personnes pénalisant plusieurs milliers d’étudiants)« .

 

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