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L’UMP n’en finit plus de désigner ses candidats

Peu d'informations arrivent à filtrer du côté de l'UMP locale. A moins de deux mois du premier tour des cantonales, les candidatures semblent fleurir ces derniers temps. Problème, ces candidats "spontanés" ne remportent pas tous l'adhésion de l'UMP national et de Jean Simonetti. Les désirs d'investitures semblent en effet plus nombreux que le nombre de sièges à pourvoir. Au total, l'UMP devra désigner 25 candidats sur autant de cantons renouvelables. Si dans certains cantons, les candidats naturels sont tout désignés, sur d'autres, les jeux restent ouverts. Le temps presse.

Ecrit par Ludovic Grondin – le jeudi 03 février 2011 à 11H51

Comment mobiliser un électorat de droite alors même que les candidats aux cantonales ne sont toujours pas fixés sur leur sort ? Drôle d’approche de la part de la majorité présidentielle dans cette campagne qui n’en est tout simplement pas une à l’heure où nous parlons. Fautes d’adversaires désignés, les candidats de gauche continuent à interpeller le gouvernement ou Sarkozy dans leurs discours. En attendant que les candidats estampillés « UMP » se fassent connaître.

Les réunions se multiplient

Les candidats UMP qui se présentent comme tels actuellement ne sont pour le moment que des « présélectionnés ». Une chose est acquise, « un conseil d’administration de l’UMP se tiendra bien le 12 février », précise Teddy Soret, conseiller général UMP (groupe Objectif Réunion) sortant sur le canton 4 de Saint-Paul.

Plus proche dans le temps, une réunion de travail entre René-Paul Victoria, député UMP, et Didier Robert, président de Région, se tiendra demain vendredi. L’objet de la rencontre est formel : on parlera « cantonales » entre les deux hommes.

Alors que des candidats se présentent déjà aux lumières des médias et de la population en s’adjugeant l’étiquette UMP, « le comité départemental devra valider toutes ces velléités ». « Il s’agit d’éviter des décalages dans les annonces de candidatures. Les candidats qui se présentent déjà sous la bannière UMP mettent un peu la pression », précise Teddy Soret.

Deux places, parfois trois pour une investiture

Plusieurs cas d’école se présentent au comité départemental de l’UMP. Premier exemple, le cas de Sainte-Marie. Jean Simonetti, le chargé de mission de l’UMP, révélait pas plus tard que la semaine dernière que l’UMP investirait Yves Ferrière dans le cas où Jean-Louis Lagourgue, le maire de Sainte-Marie, ne soit pas candidat. Or, ce dernier, a décidé de pousser Richard Nirlo, son 1er adjoint.

Sur Saint-Paul 1, L’UMP pourrait investir Moussa Ibrahim Behra, face à Alain Bénard qui avait juré, selon Jean Simonetti, de ne plus se représenter en cas d’échec aux municipales de 2008. Un échec confirmé par une seconde défaite en 2009.

Sur Saint-Paul 3 cette fois c’est Georgette Trabouillet qui a officialisé sa candidature le week-end dernier et tiendrait la corde. François Léa, le candidat soutenu par Didier Robert, attend de voir.

Plus compliqué, au Tampon (canton 4), Didier Robert et Paulet Payet verraient bien Béatrice Morel-Carrère remplir d’autres missions que celles qu’elle occupe actuellement en tant qu’adjointe municipale. L’UMP ne l’entend pas de cette oreille et pourrait valider les intentions de Jean-Bernard Hoarau.

A défaut d’une stratégie qui arrive à contrecarrer les intentions de chacun, l’UMP locale peut au moins se targuer de voir venir vers elle de nombreux candidats voulant défendre sa bannière.

 

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