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L’IRT veut faire décoller les activités de loisirs

L’Ile de La Réunion Tourisme fait bloc avec les professionnels des activités de loisirs. C’est le message adressé par son président ce mercredi sur le site emblématique des Colimaçons 800, dédié au décollage des parapentistes. Cette prise d’altitude ne préfigure en rien à une renonciation des charmes du littoral réunionnais si l’on en croit Patrick […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 17 septembre 2014 à 14H33

L’Ile de La Réunion Tourisme fait bloc avec les professionnels des activités de loisirs. C’est le message adressé par son président ce mercredi sur le site emblématique des Colimaçons 800, dédié au décollage des parapentistes.

Cette prise d’altitude ne préfigure en rien à une renonciation des charmes du littoral réunionnais si l’on en croit Patrick Serveaux. « La communication pour la destination reste globale », assure le président de l’IRT. Mais un éclairage particulier mérite d’être fait sur le secteur des loisirs, qui a généré en 2013 près de 35 millions d’euros, sans compter les 300 millions engendrés par ailleurs sur les postes hébergement, restauration ou location de voiture induits.

Avec 115.000 vols commerciaux enregistrés par an à La Réunion, le parapente demeure l’un des piliers de la filière. 55 professionnels pour vingt sociétés en vivent toute l’année. Saint-Leu, qui concentre 90% de l’activité de part son exposition météorologique très favorable, abrite notamment le site des Colimaçons 800.

Peu de personnes le savent mais l’IRT (via son financeur la Région) intervient financièrement dans l’amélioration permanente du lieu. En 2013, 25.000 euros ont été consentis à la réfection de l’aire de décollage. C’est elle, aussi, qui paye l’emplacement, loué à des agriculteurs. De la sorte, l’IRT a repris le flambeau de l’ex-Maison de la Montagne. Une continuité dont se félicite la représentante du Syndicat des professionnels des activités de loisirs (Sypral), Agnès Lavaud.

Les rouages semblent fonctionner entre les professionnels et l’IRT qui peut se résumer ainsi : « identifier qui fait quoi, dans un second temps : comment on le fait et quel budget on y met », résume Agnès Lavaud, par ailleurs membre du bureau de l’IRT.

D’autres actions ont été menées depuis 2010 pour valoriser des dizaines d’autres sites. C’est le cas de la maîtrise foncière et des travaux d’aménagements pour la piste d’atterrissage de Savanna, de Piton Textor, de la route du Volcan ou encore la réhabilitation du décollage des Makes 1500.

L’IRT apporte son expertise juridique et sert d’intermédiaire avec les autres collectivités (Département, mairies, interco’) ou organismes (ONF, Parc National) lorsque les besoins ressentis par les professionnels s’inscrivent sur des « espaces partagés ».

Via son service d’engineering et d’expertise « LSI » (pour Loisirs, Sites et Itinéraires), l’IRT joue aussi ce rôle de facilitateur auprès des professionnels des activités de pleine nature lorsque des besoins – « qui ne sont pas forcément financiers », ajuste Agnès Lavaud – remontent du terrain.

Plus visibles, des travaux sont en cours cette année. C’est le cas pour les travaux de parking, toilettes publiques et nettoyage du site de canyon de Fleurs jaunes, la pose de signalétique à Trou Blanc, l’assistance pour l’aménagement de deux sites de plongée, celle d’un circuit de randonnée pédestre à la Plaine des Palmistes ou encore l’assistance à réalisation d’un bike parc (VTT) à Salazie, entre autres.

Après l’amélioration des sites d’accueil du public (locaux comme touristes), l’autre versant de l’engagement de l’IRT se situe dans la promotion de ces activités. Un « guide des activité de pleine nature » est en cours de finalisation.

 

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