Le comité départemental d’expertise agricole s’est réuni jeudi 12 février à 14 heures à la Direction de l’Agriculture et de la Forêt sous la présidence de Michel Sinoir, Directeur de l’Agriculture et de la Forêt.
Le comité a confirmé le caractère exceptionnel des dégâts causés à l’agriculture par les intempéries, justifiant une demande d’intervention du Fonds de secours de l’outre-mer.
Les dégâts sont pour l’essentiel circonscrits à la zone des Hauts, et au maraîchage, à l’horticulture, à la production de géranium et de bananes. Le maraîchage, en plein champ et sous abri, a subi les plus fortes pertes.
Une mission d’expertise composée de deux représentants professionnels de la Chambre d’agriculture et de deux agents de la Direction de l’agriculture et de la forêt est chargée de préciser le montant des dégâts et la localisation géographique dans le délai d’une semaine. Elle présentera son rapport au comité départemental, qui se réunit à nouveau le 19 février à 10 heures à l’antenne de Saint Pierre de la DAF.
A l’issue de cette deuxième réunion, le Préfet Pierre-Henry Maccioni définira précisément par arrêté les zones et les productions concernées par la calamité agricole. Il transmettra au Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer un premier dossier de demande d’intervention du Fonds de secours.
Les imprimés de déclaration de pertes seront disponibles à compter du 23 février pour les agriculteurs concernés dans les mairies et les points verts de la Chambre d’agriculture.
Pour prétendre à l’aide du Fonds de secours, il est rappelé que les exploitants agricoles doivent avoir subi des pertes supérieures à 25% de la valeur de la production sinistrée et prouver leur qualité d’exploitant agricole par une attestation d’affiliation au régime de protection sociale agricole (AMEXA).