Le 16 juin dernier, l’Espagne débutait sa coupe du Monde dans le doute après avoir subi une première défaite contre la Suisse en match de poule. Les observateurs et chroniqueurs s’interrogeaient alors sur la capacité réelle de la Roja à emballer une compétition tant attendue. Quelques semaines plus tard, l’Espagne est la première équipe européenne à décrocher le Graal du football dans le cadre d’un Mondial hors territoire européen.
La délivrance dans les prolongations
Tout était quasiment plié à à la 116ème minute lorsque Andres Iniesta marquait l’unique but de la rencontre sur une magnifique demi-volée après avoir été parfaitement servi par Cesc Fabregas. Le portier néérlandais Maarten Stekelenburg était battu. A ce moment de la rencontre, le devenir des Oranje s’assombrissait après que ces derniers se soient vus refuser un corner suite à un coup-franc détourné de Wesley Sneijder. Les Pays-Bas se dirigeaient alors vers un troisième échec en finale.
Regroupés en défense et dans leur surface dès le début du match les joueurs des Pays-Bas devaient faire face aux tirs de canon répétés de Sergio Ramos. En jouant très bas, les Oranje attendaient certainement l’occasion, le contre ou le moindre espace libre pour faire évoluer le score. Mais c’était sans compter sur un Iker Casillas des grands soirs. Le portier ayant réalisé une de ses meilleures compétitions à son poste depuis les huitièmes de finale.
De son côté, le meneur de jeu néerlandais Welsey Sneijder n’aura pas démérité même s’il aura été invisible lors de la première période. Après le triplé Championnat-Ligue des Champions-Coupe d’Italie avec l’Inter, ne manquait plus à l’appel qu’une victoire mondiale… Peut-être en 2014 au Brésil…