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L’Arche de Noé a des chiots en pagaille !

« Tous les jours des appels téléphoniques en pagaille pour des chiots « trouvés ce matin dans mon jardin » », annonce l’association Arche de Noé.   C’est une nouvelle demande d’aide de la présidente de l’association, Astrid Puissant, qui explique qu’en période de vacances et depuis la loi de réglementation du commerce des animaux, « c’est un crève-cœur à […]

Ecrit par – le vendredi 29 juillet 2016 à 11H06

« Tous les jours des appels téléphoniques en pagaille pour des chiots « trouvés ce matin dans mon jardin » », annonce l’association Arche de Noé.
 
C’est une nouvelle demande d’aide de la présidente de l’association, Astrid Puissant, qui explique qu’en période de vacances et depuis la loi de réglementation du commerce des animaux, « c’est un crève-cœur à répétition ».
 
En effet, la loi en place depuis janvier oblige les particuliers qui souhaitent vendre une portée de se déclarer éleveur et d’obtenir un numéro SIREN. Les mentions obligatoires pour toute publication d’annonce de cession à titre onéreux ont également été renforcées. Une loi « mise en œuvre sans information préalable du public », ajoute-t-elle.
 
Le but est en effet de dissuader la population de faire procréer leurs animaux et ainsi lutter contre la prolifération, l’errance et protéger les animaux d’élevage.

Condamnés à mort
 
Mais pour l’Arche de Noé, cela se traduit par quatre chiots abandonnés dans un chariot du Leaderprice de Saint-Benoît le week-end dernier, deux chiots abandonnés dans un appartement vide à Cilaos, six chiots abandonnés à Bras Panon…
 
Et leur avenir n’est pas joyeux… « Avec une Collectivité en charge de cette compétence mais qui ne s’en donne pas les moyens et qui ne nous les donne pas non plus. Seule une fourrière rénovée pour 980.000 euros, sans une place « refuge », attend la cohorte des condamnés à mort », s’indigne-t-elle.
 
L’Arche de Noé demande donc plus de moyens afin de « consacrer du temps à la recherche d’adoptants et sauver davantage de chiots sans maître, et faire ce travail pédagogique indispensable pour que la situation ne se renouvelle pas avec la même ampleur dans six mois ».
 
L’association fait donc appel à la générosité des Réunionnais. Pour faire un don, contacter l’association au 0692 36 28 09.
 

 

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