Le centre compte un nouveau parti dans notre département. L’ex-candidat aux municipales à Saint-Denis, Jean-Alexandre Poleya, est désormais la tête pensante de l’antenne locale de l’Alliance centriste, créée par Jean Arthuis et un des mouvements fondateurs de l’UDI.
Après avoir créé le Mouvement Avenir Réunion, Jean-Alexandre Poleya compte, avec l’Alliance centriste, « bâtir et rassembler le centre à La Réunion ». Un centre déjà bien éparpillé dans notre île avec l’UDI 974 ou encore le LPA…
Avec l’Alliance centriste, Jean-Alexandre Poleya compte bien peser dans le débat et justifie son choix de ne pas rejoindre les nombreuses émanations du centre à La Réunion par le fait qu’il est de nature à prendre ses décisions « seul », même s’il est prêt à travailler « avec tout le monde ».
Dans les jours à venir, Jean-Alexandre Poleya compte lancer une campagne d’adhésion dans l’île. Objectif : aider à préparer les primaires « de la droite et du centre » pour la prochaine échéance présidentielle, « sans oublier les législatives et les autres élections à venir » pour faire en sorte qu’il y ait aujourd’hui à La Réunion « la présence de l’Alliance centriste dans nos 24 communes ».
« Que la voix du centre soit mieux entendue et comprise à La Réunion »
Présent au cours de cette intronisation, le député du Tarn et président exécutif de l’Alliance centriste, Philippe Folliot, n’est pas peu fier de voir la création de la première antenne ultramarine de son mouvement. « Nous avons un objectif qui est de rassembler les centristes mais également de faire en sorte que la voix du centre soit mieux entendue et comprise à La Réunion », indique le parlementaire.
Sur les prochaines primaires à droite, Philippe Folliot estime que « tous les courants de pensée doivent être présents lors du débat ». « Nous pensons que les primaires ne doivent pas être uniquement celles de la droite, mais de la droite et du centre. Il faut qu’il y ait donc un certain nombre de candidats issus du centre. Nous avons sur les questions européennes mais aussi celles relatives à la jeunesse, à l’outre-mer ou encore la défense, un certain nombre de messages spécifiques à porter dans le cadre de cette élection présidentielle, d’où la nécessité d’avoir des relais dans différents départements », indique-t-il.
Différents relais dans chaque département pour faire passer un message, « celui de la vérité », poursuit Philippe Folliot. « Nous l’avons vu en 2012, au travers de l’élection de François Hollande : on peut-être élu sur un déni de réalité et sur certains mensonges mais on s’aperçoit ensuite qu’il est impossible de gouverner notre pays sur de telles bases. Et donc, nous avons une volonté de tenir ce ‘discours courage’, quelque chose de réellement important pour notre pays. Cela passera par un cadre de discussions avec nos amis et partenaires de l’UDI mais nous ne serons pas des obligés mais des partenaires pleins et entiers et exigeants quand il le faudra. »