« C’est une honte », s’est exclamé Me Rive Rabenanto Andro, avocat de l’AGS. L ‘Association n’a rencontré aucun élu du Conseil général pour traiter du sort des licenciés de l’Arast, soit 800 salariés. L’AGS attend les relevés de créances salariales que doit remettre le Conseil général au liquidateur judiciaire Me Badat. En clair, tant que ces documents ne seront pas remis à l’AGS, pas d’indemnités quelles qu’elles soient.
Un salaire sera versé pour le mois de décembre
Un salaire, ou plutôt un salaire partiel, sera versé aux salariés pour le mois de décembre, une décision prise par le directeur de l’AGS, Eric Marimoutou, conscient de la situation critique dans laquelle se trouvent tous les licenciés de l’Arast. « Nous avons de bonnes raisons d’agir comme nous le faisons », indique-t-il, insistant sur le fait que l’AGS « n’a pas vocation pour le moment à payer les indemnités » et rappelant comme une évidence que l’Arast a été « torpillée »...
Pour l’heure, le directeur de l’AGS, Eric Marimoutou, et l’avocat de l’AGS, Me Rive Rabenanto Andro, sont toujours retenus dans l’hémicycle du Conseil général, sans qu’aucun élu de la Collectivité ne soit venu autour de la table.