Concernant la gestion de Roland ROBERT, l’ADIP n’a fait qu’apporter à la connaissance des administrés, régulièrement et pendant des années, des faits graves, répétés, anti-démocratiques et coûteux pour la collectivité.
A aucun moment, nous avons failli à la mission que nous nous étions imposés : informer les Possessionnais des « affaires » entachant les règles morales et de droit en vigueur dans notre pays. Comment les Possessionnais pouvaient-ils faire un choix raisonné sans disposer d’informations fiables ?
Ainsi, la vérité s’est imposée lentement mais surement dans les consciences face à la volonté du pouvoir en place de dissimuler les « affaires ».
Il est clair que sans information objective et face au rouleau compresseur de la propagande, le citoyen n’est pas en mesure de faire un choix éclairé. A la Possession, les élus de l’opposition n’ont manifestement pas fait ce travail de fond, se contentant d’une attitude politicienne stérile et de surface. Chacun voulant prendre la place du calife… De plus, l’expérience a montré, à de nombreuses reprises, que certains membres de l’opposition ont été achetés pour une parcelle de pouvoir, de privilège ou/et pour des intérêts matériels.
En conséquence, nous pensons que seule la mobilisation citoyenne autour d’associations indépendantes et non attachées à un parti politique comme l’ADIP ou ANTICOR (ou d’autres ayant les mêmes préoccupations de transparence et de légalité), est en mesure d’apporter un éclairage sur les pratiques de nos élus.
Au niveau national, ANTICOR revendique auprès des députés et du gouvernement une place plus importante du citoyen dans le contrôle des collectivités. Aux politiques honnêtes et soucieux du bon fonctionnement démocratique de prendre le relai et de réclamer les évolutions institutionnelles nécessaires pour que le citoyen devienne une composante active de notre démocratie.
Sans ce contre-pouvoir citoyen, les abus en tout genre et la corruption auront encore de beaux de jours à vivre.
Pour mémoire, le rapport de la « Commission européenne » estime le coût de la corruption en Europe à 120 milliards d’euros par an. D’après « Transparency International », notre pays se situerait seulement au 22e rang mondial et au 9e rang européen des États perçus comme les moins corrompus. Entreprises, système judiciaire et classe politique sont pointés du doigt. Ce sont bien évidemment les contribuables qui paient la note au final et qui de ce fait perpétue, à son insu, le système.
Face à la défaillance des services de l’Etat supposés contrôler le bon fonctionnement des collectivités et face à la clémence outrancière de notre système judiciaire, la réponse aux abus ne peut venir que de la mobilisation et de l’exigence citoyenne.
Pour l’ADIP : Jean Paul FOIS