Qui l’eût cru ? Ils le voyaient déjà tous à terre, le disaient mort…politiquement après sa pénible défaite électorale en 2008 face à la candidate communiste. Mais l’idée d’un come-back ne l’a jamais quitté. Il se verrait bien en 2020 occuper à nouveau son fauteuil de Maire.
Après le retour aux Affaires en fanfare de ses compères fossilés, TAK au Tampon, SINI à Saint-Paul et VIRA à Saint-André qu’est-ce qui pourrait bien l’empêcher à son tour, d’en rêver? Et ce n’est pas le pathétique spectacle de la droite actuelle. Plateforme qui prend l’eau par-ci, dissidents en fleur par là, qui l’en dissuaderait. Au contraire, ça le motive. Divisée, la droite est une proie plus facile. Mais pas question d’y aller franco. La pilule serait trop dure à avaler. Un maire sortant, qui s’est fait chassé démocratiquement par les urnes, peut difficilement revenir par la grande porte sans se faire railler. Surtout que sur le terrain, le Père de la Proximité n’en ferait qu’une bouchée.
Alors il avance masqué, draguant du bout des lèvres ceux qu’il croise sur son chemin, ceux là mêmes qu’il enverra pour lui, labourer pour 2020. A croire que les hommes faciles, aussi, çà existent. Il y a d’abord eu le RDV manqué avec David Sinimalé. Le neveu rebelle se monnaie difficilement. Thierry Robert peine à vendre son LPA, même le tonton a du mal : licenciement, retrait de délégation. Rien n’y fait le p’tit David a la tête dure. Alors, notre prédateur (pré)historique s’en va vers des gibiers plus dociles. Il se murmure dans les couloirs de la Mairie de Saint-Paul et à la Région, que Giovanni Poire, le candidat « téléguidé » du canton 19, se serait laissé séduire par le chant des sirènes. Après tout c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes.
Mais au fait, que pense Joseph du retour en 2020 d’Alain Bénard ?
Edmond Lauret
