Les hostilités ont commenté entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, tous les deux candidats à la présidence de l’UMP. Invité hier du Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Monde-i>Télé, l’ancien Premier ministre a répondu au tacle de l’ancien chef de l’État, [qui avait renvoyé Alain Juppé à son âge et sa condamnation judiciaire]urlblank:http://www.europe1.fr/politique/sarkozy-je-commence-une-longue-marche-2237719 .
« En matière d’ennuis judiciaires, il vaut mieux ne pas se livrer à un match… », a lâché hier Alain Juppé, rappelant que le nom de Nicolas Sarkozy apparaît dans de nombreuses affaires
Alain Juppé sait « qu’aujourd’hui le match a commencé et que le tacle commence » : « On essaie de faire croire que je n’irai pas jusqu’au bout. Eh bien je vais en apporter la démonstration. Vous le verrez en 2016 et 2017 (…) Je le confirme, je l’écris, je le signe ». Quant à son âge, Alain Juppé reconnaît sans détour que cela « peut-être un handicap » mais aussi « un atout ». ‘L’expérience, ça compte », ajoute-t-il.
L’ancien Premier ministre a également défendu l’idée d’une primaire ouverte à toute l’opposition en vue de 2017, alors que Nicolas Sarkozy entend utiliser la présidence de l’UMP comme tremplin direct.
Pour Alain Juppé, « une primaire, ça peut consister à faire voter les 175.000 militants de l’UMP. Cela ne sert à rien puisqu’ils vont se prononcer à la fin du mois de novembre (pour la présidence du parti, ndlr). Donc, ça n’a de sens que si ces primaires sont élargies aux sympathisants de la droite, du centre, du centre-droit et peut-être même au-delà », a-t-il insisté.
Le maire de Bordeaux n’a pas été le seul à répondre aux critiques de Nicolas Sarkozy. Visé par ce dernier pour « son incapacité à prendre le leadership de la droite », François Fillon a déclaré qu’il n’avait pas « le culte des sauveurs, mais le culte des idées ».
