Le diabète est une maladie chronique qui représente un problème de santé publique. « Il faut toutefois arrêter de parler de fléau, tomber dans le catastrophisme. Il faut faire en sorte que les personnes puissent vivre avec, sans se dire que c’est catastrophique« , explique le docteur Xavier Debussche.
La maladie se définit par une glycémie (taux de sucre dans le sang) supérieure à 1.26g/L en dehors des repas ou une glycémie supérieure à 2g/L 2h après les repas. Cette hyperglycémie résulte d’un manque d’insuline et/ou d’anomalies de l’action de l’insuline.
Le diabète est un facteur de risque cardio-vasculaire tout comme l’hypertension artérielle, les dyslipidémies, le tabagisme, l’obésité et la sédentarité. Son dépistage, qui se fait par la mesure du taux de sucre dans le sang, est hautement souhaitable chez les personnes prédisposées.
Selon l’étude Entred 2007-2010 sur les caractéristiques, risques vasculaires, complications et qualité des soins des personnes diabétiques dans les départements d’outre-mer et comparaison par rapport à la métropole, il ressort que le diabète chez les jeunes est en augmentation, ainsi que chez les femmes.
Si le diabète est négligé, méconnu ou lorsqu’il reste déséquilibré pendant des mois et des années, le risque de complications et de dégradation de la santé augmente. Lors de la journée mondiale du diabète qui a lieu dimanche prochain, des actions seront particulièrement menées autour de la prévention, la prise en charge et le risque santé. Plus le diabète est dépisté tôt, plus le traitement est facile et les conséquences sur le quotidien moindres.
Au programme donc, dépistage, information et conseils sur la place de la mairie de Saint-Paul de 8h à 16h et au Géant de Saint-Pierre de 8h30 à 17h ce samedi. Puis dimanche ce sera sur le Barachois à Saint-Denis de 11h à 17h et au bocage à Sainte-Suzanne de 8h30 à 16h30.