Représentants du personnel et direction de la société industrielle de Bourbon bouclent ce 21 février deux mois de discussions au bout desquels le sort des 33 salariés sera fixé.
Malgré une ultime entrevue hier placée sous la houlette du préfet et de la députée Huguette Bello, le scénario qui sera retenu reste pour l’heure en suspens.
Si l’annonce, depuis décembre, d’éventuels repreneurs a été ici ou là évoqué par les syndicalistes, jamais aucun nom n’a filtré. L’autre possibilité pour 19 des salariés est celui d’un reclassement dans un pays étranger, au mieux sur les sites métropolitains de Rillieux la Pape et de Compiègne.
Enfin, la fermeture du site portois suivie du licenciement des salariés demeure l’hypothèse la plus redoutée par les ouvriers puisqu’elle demeurait l’intention première de la direction du groupe Colgate-Palmolive engagée dans des restructurations dans ses 54 usines au niveau mondial.