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Johan Stuppa : Tué pour avoir été « trop serviable »

Ce mardi matin a débuté le procès aux assises de Maoulida Bacar Amadi et Aycham Ahmed, accusés respectivement de vol avec violence ayant entrainé la mort et complicité de ces actes.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 26 avril 2016 à 14H03
Dans la nuit du 24 juin 2014, Johan Stuppa a succombé à une agression d’une violence extrême sur le front de mer de Saint-Pierre. Les deux suspects ont reconnu les faits retenus contre eux rapidement.

Johan Stuppa, 33 ans et jeune papa d’une petite fille de 3 mois, prend en stop Maoulida Bacar Amadi et Aycham Ahmed. Les deux jeunes hommes sont très alcoolisés et sous l’emprise de stupéfiants. Johan Stuppa les dépose à Saint-Pierre puis reprend la route en direction de son domicile. C’est alors qu’il se rend compte que sa sacoche contenant ses papiers et son chéquier a disparu. Il décide alors de retrouver les deux hommes et de les prendre en photo pour pouvoir porter plainte.
 
« Des coups de poing et de pied, sans pouvoir s’arrêter »

C’est à ce moment que l’altercation dérape. Maoulida Bacar Amadi reconnaît « perdre le contrôle » et assène alors à sa victime « des coups de poing et de pied, sans pouvoir s’arrêter ». Son complice reconnaît porter un coup violent de rangers au sternum de Johan Stuppa. Il tombe alors par terre et Maoulida Bacar Amadi lui porte plusieurs coups, toujours au niveau de la poitrine.

 

Johan Stuppa décèdera à l’hôpital malgré les soins prodigués, des suites de l’hématome causé par les coups. Son cœur engorgé de sang a cessé de battre, conséquence directe des coups reçus, reconnaît le médecin légiste. Ce dernier observe un « affaissement important du sternum, type de blessure observée lors d’accidents de la route.« 

 

Un homme « sensible, gentil, peut être trop serviable »

Passée à la barre ce matin, la femme de la victime décrit un homme « sensible, gentil, peut être trop serviable ». Elle est retournée vivre en métropole avec sa fille après le drame.
 
À la question du juge, « pourquoi n’avoir rien fait pour arrêter votre copain ? », Aycham Ahmed répond : « Je ne pensais pas que ça allait finir comme ça ». Maoulida Bacar Amadi explique « n’avoir pas pensé aux conséquences ». Ce dernier a adressé ses excuses à la famille de la victime, présente à l’audience.
 
Tous deux risquent la réclusion criminelle à perpétuité.

 

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